Des étudiants du Texas en visite à Charleroi Entreprendre

par
|

Ils font partie des 72.000 élèves de l'Université du Texas, aux Etats-Unis et ont traversé l'Atlantique pour rencontrer des étudiants de Charleroi Entreprendre. Dans le cadre de leurs cours, ces étudiants américains visitent la Belgique et ce mardi, ils étaient à Charleroi pour conseiller leurs homologues belges du Student Lab. 

Ils étaient quatre carolos à présenter leur projet devant des universitaires texans ce mardi après-midi. Ces projets sont accompagnés par le Student Lab et si ces Américains sont venus jusqu'ici, c'est parce que cette visite entre dans le cadre de leur programme universitaire "Europe Innovation".  

Make Charleroi great again ! 

Après 16h de vol et 8.300 kms parcourus, les étudiants de l’école de commerce de l’Université du Texas sont arrivés à Charleroi. Le but de cette visite: rencontrer et échanger avec des étudiants de Charleroi Entreprendre. 

« Ici, les étudiants carolos sont toujours au stade de l’idée donc il y a encore beaucoup de recherches à effectuer, rappelle Marie Marchand, accompagnatrice de projet Charleroi Entreprendre. Il y a un potentiel de commercialiser ce produit ou ce service à l’étranger ou aux Etats-Unis. Donc ils récoltent des données et ont des réponses précises de la part d’un public autre que belge. »

Tour à tour, les étudiants carolos exposent leur projet. « Mon projet est de vendre des petites maisons connectées et autonomes pour chat et chien. Ces maisons seront gérées à distance via une application », résume le porteur du projet, Benjamin Burgeon.

S’ensuit alors une série de questions-réponses, en anglais évidemment. 

« Je pense qu'en Amérique, les gens dépensent beaucoup d'argent pour les animaux, et je suppose que c'est aussi comme ça ici. Donc avoir tous ces produits comme la gamelle, l'eau, la température dans une seule niche serait super bénéfique en Amérique, ils sont tous vendus séparément donc regrouper tous ces éléments en un seul projet, je pense que ce serait réussi. »

Pour les étudiants des deux pays, on découvre une autre culture, une manière différente de fonctionner, de voir les choses et surtout, on échange. 

Le projet de Benjamin est encore à l’état de concept mais grâce à tous ces feedback récoltés, il peut revoir son projet, le modifier et pourquoi pas, plus tard, l’exporter aux Etats-Unis, par exemple. Mais avant de tirer des plans sur la comète, c’est d’abord le marché belge qu’il devra séduire. 


Sur le même sujet

Recommandations

Image

Des experts américains visitent le BioPark : « ils sont impressionnés »