Châtelet, Farciennes et Gosselies sont concernées
Le 1er avril 2020, en plein pic de l’épidémie de Covid-19, Proximus annonçait publiquement le déploiement de la technologie 5G « light » dans plusieurs dizaines de communes belges, dont 26 en Wallonie. Dans la liste des communes pilotes figuraient, dans notre région, Châtelet, Farciennes et Gosselies.
Depuis lors, plusieurs organisations citoyennes actives entre Namur et Charleroi demandent que ces communes se déclarent "hors 5G". En effet, de forts soupçons de dangerosité sur les êtres vivants pèsent sur cette technologie.
« Comme souvent, les réactions les plus rapides et salutaires ont émané de l’opinion publique et de la société civile. On peut saluer les réponses négatives de nombreuses communes francophones concernées par cette première phase de déploiement, mais on regrettera cependant la faiblesse de leur argumentation et l’incertitude de leur position à plus long terme », affirme dans un communiqué Thomas Héricks, de Jemeppe en transition, avant d’ajouter : « Nous invitons en outre nos responsables politiques à intégrer trois éléments majeurs dans leur argumentation. Tout d’abord, il existe des indices plus lourds encore de la nocivité des ondes sur les insectes et les oiseaux, déjà décimés par la destruction des écosystèmes, l’usage des pesticides, les pollutions ou les dérèglements climatiques. Le déclin de la biodiversité est, encore davantage que le climat, une menace dramatique pour la survie de l’espèce humaine. Ensuite, le déploiement d’une technologie telle que la 5G nécessite de lourds investissements en énergie, essentiellement fossile et nucléaire, et en matières premières, pourtant en déplétion. Sans compter l’énorme coût environnemental du remplacement de milliards de terminaux techniquement obsolètes et la gigantesque augmentation de données induite par la 5G. Or, un usage raisonnable de l’énergie et des matières premières est primordial, si nous ne voulons pas perdre le combat écologique. Enfin, la seule vraie question n’est-elle pas l’intérêt même de cette technologie ? À quel besoin fondamental répond-elle ? Quels sont les impacts de ce mode de vie sur nos relations sociales, sur notre qualité de vie, sur le développement physique et intellectuel de nos enfants? », conclût Thomas Héricks.
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