En cette journée mondiale du refus de la misère, les C.P.A.S de la région sont depuis plusieurs années, de plus en plus confronté à l’augmentation du nombre de personnes qui vivent dans la pauvreté. Ce triste constat, qui implique une augmentation du nombre de bénéficiaires du revenu d’intégration sociale, est parfois marqué par quelques exceptions, comme c’est le cas à Fontaine-l’Evêque, où la situation à tendance à se stabiliser, voire même à diminuer.
Une situation différente àFontaine-l’Evêque
C’est un fait évident, la pauvreté est de plus en plus présente dans toutes les couches de la population. Face à ce triste constat, de plus en plus de personnes font appel au C.P.A.S, notamment pour bénéficier d’un revenu d’intégration sociale, mettant ainsi la plupart des institutions dans le rouge. Mais à Fontaine-l’Evêque, la situation est différente.
« Nous ne sommes pas dans le rouge, parce nous avons une équipe qui connaît très bien les rouages du C.P.A.S ainsi que toutes les subventions que nous pouvons aller chercher », indique Michel Siciliano, le président du C.P.A.S de Fontaine-l’Evêque.
Une situation stable depuis 3 ans
Avec un peu plus de 17 000 habitants à Fontaine-l’Evêque, le C.P.A.S a connu en 2012, une augmentation du nombres de dossiers du revenu d’intégration sociale. Mais depuis 3 ans, la situation est devenue stable, avec 530 bénéficiaires en cette année, de quoi ne pas mettre en péril la situation financière du Centre Public d’Action Social Fontainois.
« La situation est stable depuis 3 ans. Nous avons connu une augmentation des bénéficiaires du revenu d’intégration sociale en 2012, suite aux décisions prises par le Gouvernement Fédéral », poursuit Michel Siciliano.
Un cas totalement différent de Charleroi
Avec une politique axée sur la réinsertion professionnelle, le C.P.A.S de Fontaine-l’Evêque a même diminué son nombre de bénéficiaires du revenu d’intégration sociale, une situation qui est difficilement comparable avec une ville comme Charleroi.
« Une grande ville ont d’énormes problématiques à plusieurs niveaux. Que ce soit avec la toxicomanie, les sans-abris ou encore avec le regroupement de la pauvreté qui s’amplifie dans toutes les grandes villes », affirme Michel Siciliano.
Une bombe sociale sur laquelle nous sommes assis !
Si hier soir, le directeur général de la Fédération des C.P.A.S, Alain Vaesen, déclarait à nos confrères de la R.T.B.F, que les C.P.A.S des grandes villes étaient actuellement en faillite virtuelle, pour Michel Siciliano, il est grand temps d’agir.
« Il y a clairement une répartition des richesses à revoir. Cette pauvreté est une bombe sociale sur laquelle nous sommes assis ! , conclut le Fontainois.
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