Le comité de développement stratégique de Charleroi-Métropole envisage de créer un "Chemin de l'Eau d'Heure" entre Cerfontaine et Marchienne.
L’objectif est de mettre en place un parcours depuis la source de la rivière jusqu’au confluent avec la Sambre. Le tout sera axé sur la mobilité douce, avec une mise en valeur des aspects naturels, patrimoniaux et touristiques à voir tout au long du parcours.
"Ce projet permettrait également de relier très directement la ville aux campagnes à pied ou à vélo » explique le député Ecolo, Christophe Clersy.
Entre Jamioulx et Beignée, l'Eau d'Heure traverse un lieu appelé le « Laury ». Riche de par son histoire et sa géomorphologie, cet endroit constitue un lieu riche en découvertes de notre environnement et en itinéraires de promenades incontournables. Menacé il y a quelques années, ce chemin a été reconnu récemment comme public par la Commune d'Ham-sur-Heure et sa préservation a mobilisé bon nombre de citoyens à travers une pétition. Il s’agit pour Ecolo d’un des lieux qu’il convient en tous les cas de valoriser dans le cadre de la mise sur pied de ce chemin de l’Eau d’Heure.
2 recours sont en cours
Dans ce cadre, ce mardi, en commission de l’aménagement du territoire, Christophe Clersy a interrogé le Ministre Borsus qui a été saisi dernièrement de deux recours qui mettent potentiellement en danger la préservation de ce chemin et son caractère public. D'après ce dernier, une analyse de ces deux recours est en cours au niveau de l'administration et la décision du gouvernement doit être notifiée les 8 et 31 décembre prochains.
« Le Chemin de l’Eau d’Heure constitue un point central pour le développement du tourisme de proximité qui sera porteur d’emplois dans un futur proche, c’est aussi un axe de mobilité douce central dans le cadre de la lutte contre les dérèglements climatiques. Dans ce cadre, il faut mettre tout en oeuvre pour préserver le chemin de Laury et l’intégrer dans ce beau projet qui unit la Ville à la campagne » conclut Christophe Clersy.
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