Installée sur le site d’économie sociale de Monceau-Fontaines, l’asbl Relogeas rénove et remet au logement des personnes précarisées, des femmes battues ou des SDF, le temps pour elles de rebondir. Une action sociale qui reste indispensable vu la crise du logement et la pauvreté toujours importante. Relogeas fêtait officiellement aujourd’hui cet anniversaire important.
Rénover pour rendre un toit
25 ans, ça fait déjà un sacré bail. Un quart de siècle que l’asbl Relogeas à Monceau-Fontaine rénove des bâtiments pour les remettre en location pour des personnes précarisées.
« Ce sont souvent des chantiers qui servent pour l’économie sociale, précise Anne-Catherine Rizzo, la directrice de Relogeas. Et le but, c’est de remettre ces logements dans le circuit locatif pour des personnes très précarisées, à des loyers modérés. »
Il y a 25 ans, le besoin était criant…
Une des toutes dernières réalisations, c’est l’ancienne école du Louvy à Gilly, avec 14 appartements et une salle commune inaugurés en juin 2018. Une partie du parc locatif de l’association, subsidiés entre autres par la Région Wallonne et le Fonds du logement. Au total, Relogeas compte 57 logements et 60 ménages accompagnés cette année. Et pourtant, tout avait démarré petitement, créé par des acteurs sociaux carolos.
« L’idée est d’abord venue de deux Entreprises de Formation par le Travail: Quelque chose à Faire et le Germoir, explique Philippe Degimbe, qui est administrateur de Relogeas depuis la création de l’asbl, qui avaient des stagiaires en réinsertion, mais qui n’avaient pas de logement. Moi, j’étais assistant social, ici dans le quartier. Et nous étions confrontés à de gros problèmes de logements auprès des gens qu’on côtoyait. On a donc décidé de rendre un toit à ces personnes, le temps qu’elles rebondissent. »
…Mais il est encore indispensable aujourd’hui
Car le but n’est pas d’être logé à vie par Relogeas, les baux vont de six mois à trois ans, les temps de se ré-insérer. Et de recevoir des conseils. Pas moins due 300 personnes reçoivent donc des conseils logement. Un travail encore indispensable.
« C’est quelque part dommage, se désole la directrice de Relogeas. Parce que si on existe encore, c’est qu’on a toujours besoin de nous. Hélas, plus que jamais. »
Et les défis restent nombreux, avec un refinancement de l’aide au logement, les logements alternatifs, et la recherches de nouvelles pistes avec les propriétaires privés et l’auto-rénovation accompagnée.
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