Anderlecht sans pitié pour les Zèbres
À la poursuite du moindre point pour se sauver, Charleroi recevait Anderlecht pour la 25e journée en ProLeague. Un adversaire coriace qui inflige une nouvelle défaite aux hommes de Mazzù. 1-3.
Charleroi est mal. Le moindre point est bon à prendre, mais le Sporting n'assure toujours pas et perd des plumes face à des concurrents directs comme Courtrai. Recevoir Anderlecht n'est pas l'idéal, vu la situation critique et Charleroi pourrait se satisfaire d'un simple nul. Pour autant que la victoire est préférable afin de respirer au fond du classement, mais la tâche semble dure.
Le coup d'envoi Pär Zetterberg en début de rencontre aurait pu inspirer les Zèbres afin d'offrir une belle entame de match. Malheureusement, c'est du côté des Mauves que s'est retrouvée l'inspiration. Le Sporting d'Anderlecht a directement mis la pression sur Charleroi avec un bloc très haut et des débordements incessants. Les Bruxellois étaient présents sur tous les plans, et ça paye. 5 minutes après le coup d'envoi, un centre-tir atterit sur Van Cleemput et met la balle au fond. (0-1, CSC). Un coup de froid pour le Mambourg, mais les Zèbres veulent réagir. S'en suit de longues minutes intenses pour Charleroi qui pousse, et quelques ballons arrivent devant. Ce qui ouvre la voie à des frappes, de Guiagon (17e) et Rogelj (19e) ainsi que de nombreuses moments chauds dans le rectangle du portier danois. Alors que la T4, la T3 et la T1 croient à l'égalisation, une simple remise en jeu suivi d'un bon centre pour Dolberg, lui permet de creuser l'écart. 0-2 (29e). Un deuxième coup de massue pour les Zèbres. La mauvaise passe des Carolos continue pour une dizaine de minutes, mais les Zèbres ne s'avouent pas vaincus, à l'image de Koffi qui intervient et soulage sa défense (35e). Devant, Dabbagh apporte du danger sur un centre, mais il glisse face à Schmeichel (38e).Le coup de boost intervient sur une phase arrêtée où Dari, dans un cafouillage au petit rectangle, réussit à mettre le ballon au fond du filet et réduit l'écart. (1-2, 44e). Un but qui permet aux Zèbres d'avoir de l'espoir en rentrant au vestiaire.
Un but en plus, un arbitre en moins
Rien n'à se mettre véritablement sous la dent en début de deuxième mi-temps. Anderlecht est plutôt dans la gestion et Charleroi peine à construire devant. Le premier danger des Carolos est signé Heymans avec une bonne reprise, mais pas assez puissante et dangereuse pour Schmeichel (53e). Petris apporte aussi une phase intéressante, mais le gardien des Mauves ne sera pas plus mis en danger. Du côté des Mauves, on gère. Dabbagh vient titiller la défense bruxelloise, mais encore une fois, rien n'inquiète Anderlecht. Si les Mauves étaient plutôt tranquilles, ils restent à l'affût d'une bonne occasion comme sur une perte de balle de la défense carolo qui permet à Dreyer de prendre le ballon. Le joueur anderlechtois bat Koffi, mais échoue sur la ligne après un bon retour défensif. Cette phase donne un corner aux Mauves qui le convertissent grâce à une superbe reprise de Vazquez.1-3 (84e). Les dernières minutes du match sont longues et intenses pour Charleroi qui risque encore d'encaisser. Un belle tête de Sylla pousse Schmeichel à sortir le grand jeu et stoppe les espoirs des supporters carolos dans le match.
La fin de match a aussi été chahutée par un changement d'arbitre. Lambrechts a été victime d'un ballon dans le visage, même s'il a décidé de continuer, il demandera à être remplacé. Ce changement d'arbitre a donné lieu à une bonne dizaine de minutes d'arrêts de jeu.
Avec cette nouvelle défaite, Charleroi stagne toujours au fond du classement. Les Zèbres devront revenir avec les trois points de la victoire pour leur prochain match en déplacement à l'OHL, un concurrent direct dans la zone rouge.
"On est évidemment très déçu. Notre première mi-temps était une des meilleures depuis longtemps malgré ces deux buts. La différence s'est faite sur les individualités et l'efficacité. C'est l'histoire de notre saison, il y a de la volonté mais, rien ne se concrétise." détaille Felice Mazzù.
Sacha Benazzi.
