Avec l'entreprise Thales, Charleroi est au centre de l'univers de la technologie spatiale !

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Nous consommons tous les jours des contenus digitaux via le smartphone, la télévision ou l’ordinateur. Si on peut communiquer avec une personne à l’autre bout du monde, c’est grâce à un réseau de satellites qui forme une constellation. Ces satellites sont en partie produits à Mont-sur-Marchienne chez Thales Alenia Space, un leader mondial des systèmes satellitaires.

Au-dessus de nos têtes, on estime le nombre de satellites en orbite terrestre à plus ou moins 4.000. Grâce à eux, on peut communiquer de manière virtuelle, observer l’évolution de la terre et explorer l’espace. Thales Alenia Space est le leader mondial en alimentation électrique pour satellite et a une partie de sa production présente à Mont-sur-Marchienne. 

« Thales Alenia Space est un ‘résidu’ des ACEC mais un résidu qui est à la pointe de la technologie en matière spatiale, explique Thomas Dermine, le secrétaire d’Etat à la relance, il y a trop de Carolos qui l’ignorent mais aujourd’hui, dans une fusée Ariane envoyée dans l’espace, 50% des composants électroniques sont créés et produits ici à Charleroi. »

Dans ce contexte d’accélération de l’innovation, l’entreprise basée à Charleroi veut faire partie du voyage et elle ne veut pas louper le décollage. 

« Il y a vraiment tout un éco-système qui existe mais qui a su se réinventer au niveau du newspace, c’est-à-dire la nouvelle façon de faire du spatial. C’est plus rapide, plus agile, en utilisant des composants issus d’autre secteurs comme l’automobile. Ces composants répondent à des spécificités très précises car quand on envoie un satellite dans l’espace, il faut qu’il puisse répondre à plusieurs contraintes. On a ces savoir-faire en Belgique et le pays va continuer à jouer un rôle encore plus important dans l’espace », annonce Thierry Breton, commissaire européen en charge de l’espace. 

La guerre en Ukraine a accéléré le course à l’innovation ! 

« On se rend compte que les enjeux de sécurité et de défense sont intimement liés aux enjeux spatiaux, avoue Thomas Dermine. Toutes les armées du monde sont en train de réfléchir à la création d’une 4e composante. Il y a la terre, la mer, l’air et on veut créer une 4e composante qui est la composante ‘cyber’. C’est de la cybersécurité basée sur des technologies spatiales avec des satellites qui sont capables d’intercepter des communications et de s’assurer que tout est sécurisé. »

Mais une fois envoyés dans l’espace, les satellites ne font pas le chemin inverse. Ils y restent et les débris accumulés forment une pollution spatiale, ce qui constitue une menace très grave pour les engins opérationnels. Thales travaille aussi là-dessus. 

Avec 600 employés sur Charleroi, Thales est à la recherche de nouveaux talents avec 60 postes à pourvoir. 

Même si la Belgique est petite par sa taille, elle est grande par son impact dans l’espace et c’est Charleroi qui est au centre de cet univers. 


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