Coronavirus : pas de panique, on fait le point !

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Le coronavirus, on n’entend plus que ça. La presse nationale et régionale propose un décompte quasi journalier du nombre de cas.  Et cette fois ça y est, il est bel et bien présent dans nos régions. Il n’est pas nécessaire de paniquer pour autant, les autorités sanitaires ont la situation en main, à condition que chacun fasse preuve de bon sens. Et pour les plus inquiets, voici un petit topo de la situation. 

A l’heure actuelle et depuis le début de l’épidémie chez nous, 10 patients ont été testés positifs au CHU Marie Curie de Charleroi. Le premier d’entre eux est arrivé au CHU, le 5 mars dernier. Depuis on sait que l’hôpital public est prêt à faire face, avec 4 locaux d’examen séparés du circuit des autres patients, un regroupement des services pneumologie et de médecine interne au cas où, l’épidémie s’emballe.  Une trentaine de lits et 4 chambres spécifiques sont également prévues. De plus, un parcours spécifique a été installé pour les personnes qui soupçonnent avoir des symptômes lié au virus. 

Du côté de Gosselies et de la Botte 

Du côté de Gosselies, se sont 5 personnes dont un bébé qui ont été testées positivement jusqu’à présent, seul le Grand Hôpital de Charleroi reste semble-t-il le seul à ne compter aucun cas de patient infecté. 

A Chimay, on vous le disait hier dans notre JT, toutes les mesures nécessaires sont prises pour rassurer la population, et amener un soutien logistique si nécessaire.  Des précautions de bons sens, au moment où un cas vient d’être détecté non loin  de là, à Couvin.  

Les patients du CHU Marie Curie et de Gosselies, ne sont pas dans un état alarmant nécessitant une intervention, ils sont donc confinés chez eux. 

Et nos ainés dans tout ça ? 

Du côté des maisons de repos la vigilance est de mise puisque l’on sait qu’au-delà de 50-60 ans, les personnes atteintes deviennent plus fragiles.  Elles se conforment donc scrupuleusement aux recommandations SPF Santé.  Leur accès est interdit à tout visiteur qui revient d’une zone à risques.  Notre journaliste Vincent Boquet, c’est d’ailleurs rendu à l’Adret à Gosselies pour faire le point sur les mesures spécifiques qui sont prises là bas.  

Une question de bon sens

Et si vous ne voulez prendre aucun risque face à cette épidémie, c’est votre droit.  Adoptez les recommandations qui ne sont au final qu’une question de bon sens. Si vous êtes malades, restez chez vous, personne n’est indispensable.  Et on ne le dira jamais assez, respectez une distance de sécurité d’un mètre entre vous et vos interlocuteurs, vous n’en serez pas moins convivial.  Lavez vous les mains régulièrement et respectez les mesures prises par  les écoles, votre employeur, le SPF santé ou encore votre administration communale. 

Et tout devrait bien se passer ! 

 


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