Une Éducation Presque Parfaite - L’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle

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Tous les regards se sont tournés vers elle à la fin de l’été, elle a fait polémique, et a suscité de nombreuses questions : l’EVRAS, l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. Depuis le 7 septembre, un décret rend obligatoires 2 fois 2 séances de 50 minutes d’animation, et déclenche une vague de réactions et de colère. Mais concrètement, c’est quoi l’EVRAS ?  À quoi servent le guide et le label liés au décret ? Et pourquoi les animations peuvent-elles être importantes pour les jeunes ? Nous allons tenter de décrypter ce sujet grâce à différents intervenants.

Après plusieurs années de réunions, d’enquêtes, de travail et de modifications, le 7 septembre 2023, le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles adopte à la quasi-unanimité un décret qui oblige l’ensemble des élèves de 6e primaire et de 2e secondaire du sud du pays à suivre des animations Evras. Concrètement, ce décret cadre l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle, ce qui n’était pas le cas jusqu’à maintenant. Nous avons rencontré Gaëlle Hladki, coordinatrice générale des Centres de Planning familial du Centre, Charleroi, Soignies. Elle nous expliquera théoriquement ce qu’est l’EVRAS, qui comprend une dimension sexuelle, mais aussi une dimension relationnelle et affective.

Nous voulions ensuite nous rendre dans une école carolo afin d’assister à une animation. Mais suite aux récentes polémiques et incendies anti-EVRAS, les écoles ont finalement préféré ne pas nous recevoir. Nous avons donc quitté Charleroi et pris un peu de distance, et nous avons rencontré Benoît dans le Brabant Wallon. Il est animateur EVRAS depuis 2 ans et c’est avec enthousiasme qu’il remplit sa mission, à savoir : informer objectivement et permettre à toutes et tous de poser des questions sans crainte. Il abordera avec nous la façon dont sont construites les animations : il part des questions des élèves et des besoins de l’école quand il aborde un thème.

Pour que chaque formateur aborder ces sujets d’une manière semblable, avec les mêmes bases, un guide a vu le jour. Il a notamment fait polémique, car plusieurs phrases en ont été reprises et donc sorties de leur contexte. Pour nous éclairer, Lionel Rubin nous a reçus à Bruxelles. Ce chargé d’études au Centre d’Action Laïque a été partie prenante de la rédaction du guide, qui a été rédigé sur bases de questions réelles de jeunes.

Pour terminer, afin de mieux comprendre l’importance de recevoir des informations sur la vie relationnelle affective et sexuelle, nous nous sommes rendus dans le Centre de Planning familial de Charleroi. Les personnes qui y travaillent s’occupent parfois des animations EVRAS, mais surtout reçoivent quotidiennement des jeunes et leurs nombreuses questions.

Vous le verrez dans cette émission, l’éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle existe depuis bien longtemps au sein des écoles, la nouveauté c’est qu’elle est maintenant cadrée, ce qui rassure de nombreux professionnels.

À la fin de cette émission, comme toujours, Bruno Humbeeck, psychopédagogue, vous donnera quelques conseils afin d’accompagner au mieux vos enfants dans leur questionnement sur ces sujets parfois sensibles. Car pour rappel l’EVRAS ne remplace en rien l’éducation des parents.

A.P.


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