Ce sont un peu les Jeux Olympiques de l’Insertion dans notre région. Mardi et aujourd’hui, les Paralympicofleurusiens ont battu leur plein à Fleurus pendant deux jours au Centre Sportif de Fleurus. Ils ont réuni quatre cents élèves des écoles communales pour découvrir le sport adapté à l’appel du SPH, le « Sport pour Handicapés » de l’entité. En compagnie aussi d’enfants porteurs de handicap. Une rencontre et une découverte mutuelle.
Du sport, mais autrement
A première vue, il n’y a que peu de différences avec une journée multi-sports normale. Pourtant, les Paralympicofleurusiens sont plus que ça. C’est une rencontre de quelques 200 enfants avec le monde du handicap. Avec des activités sportives et des mises en situation. Avec des activités sportives ludiques, mais aussi la découverte de sports adaptés.
« On les mets en situation de handicap et on leur demande de faire soit du tennis en chaise roulante, ou du boccia ou du handbike ou encore de la course à l’aveugle, explique Marie-Claude Dupon, la secrétaire du SPH, le club de sports adapté fleurusien qui organise ces journées. Et depuis trois, quatre ans, on intègre des enfants moins-valides dans les groupes d’enfants valides. Ils s’entraident entre eux pour les activités et ça fonctionne bien. »
Validens et moins-valides en équipes
Cette année, une vingtaine d’enfants de l’Atelier Cothan et de l’Ecole Clinque ont été intégrés aux activités parmi quatre cents élèves de cinquième et sixième primaires des écoles fleurusiennes. Sans problèmes, dans des équipes soudées. Et ça dure depuis huit ans.
« Les enfants, il n’y a pas de problèmes avec eux, ajoute Marie-Claude Dupon. Ce sont les adultes qui ont parfois peur ou se désintéressent.Mais les enfants disent aux parents qu’ils se sont bien amusés et ce sont eux qui conscientisent leurs parents. »
Si pour ces épreuves, il y avait eu une vraie compétition, ce serait donc sans conteste la tolérance et le vivre ensemble qui auraient gagné haut la main.
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