La Ferme de Forestaille: l'insertion socio-professionnelle sur fond d'écologie

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L’histoire de la Ferme de Forestaille débute en 1666 avec sa construction et 355 ans plus tard, elle a bien évolué. C’est en 2008 que la ferme commence à retrouver de sa superbe avec son rachat par le Fonds du Logement en Wallonie. Il faut tout refaire, des bâtiments à la terre. 

Dix ans plus tard, la Ferme de Forestaille a bien évolué, a grandi même, et aujourd’hui, elle peut être fière de ce qu’elle est devenue. « C’est une régie de quartier qui est située en plein milieu de la campagne et qui accompagne des demandeurs d’emploi. On les accueille à raison de 35h par semaine afin qu’ils travaillent dans des projets réels avec un accompagnement social. L’idée est de réduire les freins qui les empêchent d'être engagés dans des entreprises », explique Jean-François Tesain, le médiateur social de la Ferme de Forestaille.   

Une collaboration avec l’Asbl "Lire et Ecrire" 

Pour mettre toutes les chances du côté des stagiaires, on leur permet de remédier à certaines lacunes avec des heures de remédiation en français et en mathématique. 

Avec son projet de réinsertion socio-professionnelle, la Ferme a pu aider plus de 200 personnes à trouver une place dans la société et/ou dans une entreprise. C’est un véritable levier d’insertion pour les plus faibles, un outil éducatif aussi avec une part de sensibilisation à l’environnement durable. 

« Il y a tout un contexte autour de la ferme qui leur permet de découvrir l’environnement naturel et son respect, c’est une volonté de la Régie. On accompagne donc les stagiaires dans une série de réflexions sur le développement durable: quels sont les enjeux ? Comment résoudre au mieux ces problématiques ? » 

On travaille la terre et on vend les produits cultivés

Avec les 21 hectares de terres, de prairies et bois, il y a de quoi faire. C’est pourquoi, plusieurs jardins et potagers ont été créés afin de cultiver des fruits et légumes qui sont vendus au sein même de la ferme. 

« C’est une expérience très riche et extraordinaire d’avoir fait le pari d’amener les demandeurs d’emploi dans un territoire rural pour se remettre dans une activité. Les stagiaires sont très touchés de la collaboration parce qu’ils repartent avec un bagage de connaissances et de compétences véritablement augmenté, avec une confiance en soi retrouvée et un carte d’adresse qui s’est étoffé. On leur met le pied à l’étrier pour aller vers les entreprises », conclut Jean-François Tesain. 

En route vers les 20 ans ? 

A l’occasion de leur 10e anniversaire, la Ferme a produit une bière pour marquer le coup: la Matador. C’est blonde triple de 75cl vendue au prix de 7 euros et dont les bénéfices serviront à entretenir le matériel des stagiaires. 

La suite de cette belle histoire se situe toujours dans la réhabilitation du site. On parle d’un activité horeca tout en formant des futurs stagiaires. 


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