Durant toute cette semaine, des étudiants de BAC 3, et de Master ont l’opportunité de suivre un magistrat pendant une journée. C’est la semaine de la magistrature. L’occasion pour les futurs juristes de découvrir la réalité du métier de juge et de procureur, et de susciter leur curiosité pour ces fonctions.
Quitter les bancs de l’école et plonger le temps d’une journée au cœur de la réalité du métier de magistrat, c’est ça la semaine de la magistrature. Une initiative du Conseil supérieur de la Justice qui permet aux élèves de découvrir l’envers du décor.
« Le but est d’organiser, durant toute la semaine, des journées de sensibilisation et surtout d’informations pour les étudiants en droit sur le métier de magistrat. De permettre à des étudiants de se mettre dans les pantoufles, dans les chaussures d’un magistrat et de suivre leur quotidien. Chaque étudiant avait la possibilité de postuler en fonction de ses envies et demandes pour suivre un magistrat de parquet ou un magistrat du siège », explique Sandrine Vairon, procureur du Roi de Division.
Chaque jour, des étudiants ont donc pu suivre le quotidien d’un magistrat et se faire une idée concrète du métier.
« On les met sur le terrain, on leur donne des dossiers à lire, on les emmène aux audiences, … On leur explique vraiment en quoi consiste la fonction de magistrat. Si c’est possible, il assiste à la présentation des personnes arrêtées, au suivi et au parcours d’un délinquant jusqu’à la présentation chez le juge d’instruction etc. », indique Sandrine Vairon, procureur du Roi de Division.
Susciter leur intérêt pour ces fonctions
Une journée, c’est bien court, mais parfois ça suffit pour faire naître des vocations.
« Cette journée est très spéciale, car ça va me permettre de découvrir comment se passe le travail des magistrats. Le fait de voir les dossiers, le travail en amont, c’est une très bonne expérience pour moi. Avant de venir, je n’avais pas d’idées de ce que je voulais faire après mes études. Aujourd’hui, je sais, ça m’a vraiment donné envie de bosser dans la magistrature plus tard », raconte Peguy Kuette, étudiant en master de droit international.
Cette première semaine de la magistrature est donc une réussite. De très nombreux élèves et magistrats ont répondu présent à l’appel. D’autres initiatives comme celle-ci devraient donc voir le jour par après, pour que le monde de la justice n’ait plus de secret pour les futurs juristes.
Apolline Putman
Sur le même sujet
Recommandations
Image
Assises du Hainaut : De 15 à 25 ans de prison requis à l'encontre des meurtriers de Maria Isabel Alarcia Sanz
Le ministère public a requis jeudi, devant la cours d'assises de Hainaut, entre 15 et 25 ans de prison à l'encontre de Benoît Corman et Assumpta Nsimyumuremyi. Le couple a été reconnu coupable du meurtre de Maria Isabel Alarcia Sanz, commis à Gosselies en 2021.
Image
Assises Hainaut : Corman et Nsimyumuremyi déclarés coupables du meurtre de Maria Isabel Alarcia Sanz
La cour d'assises du Hainaut a prononcé, mercredi, la culpabilité de Benoît Corman et d'Assumpta Nsimyumuremyi pour le meurtre de Maria Isabel Alarcia Sanz, commis le 9 juillet 2021 à la rue des Roseaux à Gosselies.
Image
Assises du Hainaut : Les avocats d'Assumpta Nsimyumuremyi ont plaidé son acquittement
Les avocats d'Assumpta Nsimyumuremyi ont plaidé l'acquittement de leur cliente mercredi, devant la cour d'assises de Hainaut. La femme de 41 ans est accusée, avec son compagnon Benoît Corman, du meurtre de Maria Isabel Alarcia Sanz.
Image
Assises du Hainaut : Les accusés ont bel et bien tué Maria Isabel Alarcia Sanz, selon les parties civiles
Benoît Corman et Assumpta Nsimyumuremyi sont tous les deux coupables du meurtre de Maria Isabel Alarcia Sanz à Gosselies, ont soutenu mercredi les parties civiles devant la cour d'assises de Hainaut.
Image
Assises du Hainaut : Pour le parquet, Benoît Corman et Assumpta Nsimyumuremyi sont coupables de meurtre
Le parquet a requis, mercredi devant la cour d'assises de Hainaut, la culpabilité de Benoît Corman (53 ans) et d'Assumpta Nsimyumuremyi (41 ans) pour le meurtre de Maria Isabel Alarcia Sanz, commis à Gosselies en 2021.
Image
La culpabilité des meurtriers présumés de Maria Isabel Alarcia Sanz débattue ce mercredi
Le procès de Benoît Corman et d'Assumpta Nsimyumuremyi s'est poursuivi mardi devant la cour d'assises du Hainaut à Mons. Le Carolorégien et la Belge d'origine rwandaise sont accusés du meurtre de Maria Isabel Alarcia Sanz, commis le 9 juillet 2021 à la rue des Roseaux à Gosselies.
Image
Crime à Gosselies: "c'était un couple à trois, avec l'alcool", déclare un expert
Le procès de Benoît Corman et d'Assumpta Nsimyumuremyi se poursuit mardi devant la cour d'assises du Hainaut à Mons. Le Carolorégien et la Belge d'origine rwandaise sont accusés du meurtre de Maria Isabel Alarcia Sanz, commis le 9 juillet 2021 à la rue des Roseaux à Gosselies.
Image
Meurtre de Maria Isabel Alarcia Sanz à Gosselies, les accusés donnent des versions divergentes
Le procès de Benoît Corman et d'Assumpta Nsimyumuremyi a débuté ce lundi devant la cour d'assises du Hainaut à Mons. Le Carolorégien et la Belge d'origine rwandaise sont accusés du meurtre de Maria Isabel Alarcia Sanz, commis le 9 juillet 2021 dans la rue des Roseaux à Gosselies.
Image
Affaire Chovanec : Le Conseil d'Etat annule une sanction disciplinaire contre un policier
Une sanction disciplinaire visant un policier dans le cadre d'une affaire d'accusations de brutalité policière, dite "Chovanec", a été annulée par le Conseil d'Etat. La ministre fédérale de l'Intérieur Annelies Verlinden a fait preuve de partialité, selon l'arrêt, rapporte Het Nieuwsblad et De Standaard.
Image
Six ans de prison requis pour plusieurs agressions sexuelles sur cinq mineures d'âge
Le parquet a requis mercredi devant le tribunal correctionnel de Charleroi six ans de prison contre un prévenu poursuivi pour plusieurs scènes d'atteinte à l'intégrité sexuelle sur cinq mineures âgées de moins de 16 ans
Image
Huit ans de prison requis pour plusieurs viols sur une nièce âgée de six ans
Le ministère public a sollicité mercredi devant le tribunal correctionnel de Charleroi une peine de 8 ans de prison contre un prévenu en aveu de viols et d'atteinte à l'intégrité sexuelle sur sa nièce âgée de 6 ans au moment des faits.
Image
Gosselies : la justice permet à l'AéroPark de rester sur l'ancien site de Caterpillar
La saga sur l’ancien site de Caterpillar se poursuit. Après l’abandon du projet Legoland, puis la décision de diviser le site en 3 parties: Industrie/logistique, Biotechnologie et Loisirs/tourisme : les plans vont peut-être devoir être revus à nouveau.