Une tatoueuse à fleur de peau pour le réouverture de son salon

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Les commerces d’esthétique ont repris leur droit depuis le début de cette semaine. Les coiffeurs, esthéticiennes, barbiers mais aussi les tatoueurs ou tatoueuses ont de nouveau pu reprendre leur activité à plein temps après deux mois d’arrêt. 

En plein centre-ville de Charleroi, Audrey tient un salon de tatouage depuis plus de dix ans. A notre arrivée, la porte est fermée pour éviter que d’autres clients n’entrent pendant qu’elle est en pleine séance. Le démographe tourne à plein régime. Au chômage pendant le confinement, il parsème à nouveau la peau des clients. 

« Depuis le premier jour de fermeture, je n’attends qu’une chose, c’est de rouvrir, confie Audrey. J’ai eu deux mois de clients à remettre en reportant à chaque fois les rendez-vous vu que le confinement était maintenu. »  

Cette tatoueuse a évidemment augmenté ses standards d’hygiène en espaçant les prises de rendez-vous. Après chaque passage, elle désinfecte ses outils, remplace le matériel jetable, … etc. Une nouvelle série de mesures qui s’ajoute à celle déjà en vigueur en temps normal. « Il y a quelques détails qui sont un peu embêtants mais pour le client, beaucoup de choses changent. Il doit porter un masque, il ne peut pas venir accompagner, il doit éviter les ongles en gel ou encore le port des bijoux », explique Audrey. 

Comme quoi, d'une certaine façon, cette crise nous marque, qu’elle que soit la manière.


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