Alerte à la bombe: matinée chahutée au Collège Sacré-Coeur

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Matinée de rentrée pour le moins chahutée ce lundi matin au sein de l’établissement du Collège Sacré-Cœur à Charleroi. Un mail a été envoyé à la direction pour signaler la présence d'une bombe. Le corps enseignant a directement pris les devants en évacuant les élèves vers le parc Astrid. Finalement, après la fouille des lieux, la police a conclu à une fausse alerte.

Ce matin, sur le coup de 07h45, la direction du Collège Sacré-Cœur à Charleroi a reçu un mail qui indiquait la présence d’une bombe au sein de l’établissement scolaire. Dans la foulée, un important dispositif de sécurité a été mis en place. « La direction de l’établissement a directement pris les devants, elle a avisé tous les services de secours qui se sont rendus sur places  et qui ont procédé à l’évacuation de l’établissement en toute sécurité, précise David Quinaux, le porte-parole de zone de police de Charleroi. Les primaires ont été dirigés vers une école proche et les secondaires ont été vers la Garenne ». 

Rapidement, c’est une partie du centre-ville qui a été bloqué avec l’installation d’un périmètre de sécurité de 200 mètres. « Deux chiens renifleurs d’explosifs sont venus et ont fouillé l’ensemble du bâtiment sans rien découvrir », assure David Quinaux. 

Aux alentours de midi, le dispositif de sécurité a été levé. Entre-temps, les parents étaient invités à reprendre leurs enfants. Après les deux semaines de vacances d’automne, c’est une rentrée que ces 1 500 élèves ne sont pas prêts d’oublier. 

Demain mardi, les cours reprendront normalement au Collège. Une cellule psychologique sera à la disposition des élèves et professeurs suite à cette intense matinée. « On va souffler bien fort parce que ça fait quand même une grosse frayeur. Même si ce n’était pas forcément réel, j’ai quand même eu peur », confie une élève.  

Le ou les auteurs de cette fausse alerte à la bombe encourent une peine qui peut aller de 3 mois à 2 ans de prison, ainsi qu’une amende de 2 400 euros. Et ce, sans compter le dédommagement sur le plan civil, rien que pour le déploiement des services de secours. 

O.Boh


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