Parc accrobranche au Bois du Prince de Marcinelle: les riverains se greffent au projet

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Une nouvelle activité ouverte va voir le jour à Marcinelle au Bois du Prince: un parcours d'accrobranche. Une nouveauté qui élargit les activités à réaliser dans la région, mais qui a inquiété les riverains dans un premier temps. Les inquiétudes concernent les nuisances sonores et surtout la mobilité. Les travaux ont débuté, mais les riverains restent attentifs sur l'évolution du projet en veillant au respect de l'environnement et de la quiétude. Une démarche constructive dont se félicitent les deux parties. 

À proximité du bâtiment de la Régie communale autonome, il suffit de tendre l’oreille pour comprendre que la visseuse tourne à plein régime. En mars 2024, elle accueillera les premiers visiteurs du futur parc accrobranche de Marcinelle. Étalé sur 2 hectares, ce parc aventure sera divisé en deux, une partie pour les enfants, l’autre pour adultes. Ce site est protégé et évidemment, les exploitants ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent. « On fait attention aux techniques de fixation dans les arbres, au piétinement de la forêt et à l’impact sonore afin de rendre cette activité la plus naturelle possible », précise Cyril Willaey de la société Arborea. 

Face à l’arrivée de cette nouvelle activité, les riverains du Bois du Prince ont légitimement nourri quelques inquiétudes. « C’est un site dédié à la nature, tout le monde le sait, les riverains comme les gens qui viennent s’y promener. Tout le monde veut préserver cela, rappelle Denis Dubois, un riverain. L’autre aspect concerne l’impact de la mobilité. Il y a une affluence de gens durant la période estivale et on ne veut pas voir la nature se détériorer ». 

Ensemble, riverains et exploitants ont pris le temps de se rencontrer, de discuter et de se comprendre. Transparence et compromis définissent cette relation. « En parlant, en étant transparents, en étant constructifs, les gens croient à la démarche ». 

Du côté des futurs exploitants, on est bien conscient des nuisances possibles de cette nouvelle activité, mais on se veut rassurant. 

« On n’est pas sur un parc d’attractions, rappelle Cyril, le futur gestionnaire. On veut rester dans ce cadre naturel avec une envie éducative ».  

Un peu à l’image de la sève, les premiers visiteurs grimperont sur les arbres à partir de mars pour finalement redescendre et laisser souffler la nature au début de l’automne. 

O.Boh


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