1er mai : le MR célèbre le travail à Charleroi !

Alors que les grèves et actions se multiplient contre les politiques menées par les gouvernements, dont le MR fait partie, le président Georges-Louis Bouchez a saisi l’occasion pour défendre ses idées, et plus largement, les travailleurs, envers et contre tout.« Le 9 juin dernier, nos concitoyens ont fait un choix clair : remettre le travail au cœur de la société », a rappelé Georges-Louis Bouchez. Lors du congrès, plusieurs ministres ont d’ailleurs répondu aux questions d’enseignants, de jeunes, de salariés et d’autres citoyens, afin de les rassurer sur les mesures en cours de mise en œuvre.

« C’est une manière de réaffirmer notre engagement, en gardant à l’esprit que la situation est telle qu'on ne peut pas tout améliorer d’un claquement de doigts », a souligné Caroline Taquin (MR), bourgmestre de Courcelles. Les figures du MR ont insisté sur le fait que la situation actuelle — implicitement attribuée à des années de gestion socialiste — exige du temps pour que les nouvelles politiques produisent leurs effets.

Charleroi, le choix de la provocation ?

Choisir Charleroi, bastion socialiste, pour rassembler les sections MR du pays, ministres, bourgmestres et figures libérales, relevait évidemment d’un symbole fort.

« Charleroi est la première ville de Wallonie, elle a été un phare industriel et économique de l’Europe », a insisté Georges-Louis Bouchez. « Les Wallonnes et les Wallons ont voté pour une autre gouvernance, un changement d’orientation politique. Et c’est bien ce message que nous sommes venus porter aujourd’hui à Charleroi. »

Cette édition du 1er mai a également été marquée par un invité inattendu : Gabriel Attal, ancien Premier ministre français. Il a tenu à souligner ses convergences avec le MR, en célébrant « le travail, la méritocratie, l’effort, car les travailleurs sont le ciment de notre société ».

Le MR, en bleu de travail, a fêté la journée en grande pompe. Une parenthèse conviviale… avant de retourner, dès demain, au travail.