À Charleroi, une avocate brillante et un rappeur débrouillard forment un duo inattendu dans Quiproquo, la nouvelle série belge diffusée dès le 11 mai sur La Une et Auvio. Une comédie judiciaire où la ville joue aussi un rôle central.
Charleroi attire le monde du cinéma. Au fil des ans, la ville est devenue un terrain de jeu pour les réalisateurs. Récemment, la série Trentenaire et puis la dernière en date : Quiproquo, une comédie judiciaire pleine d’humanité tournée ici, dans les rues carolorégiennes.
Au centre de l’histoire, il y a une avocate brillante et glaciale, Giulia, et un jeune rappeur attachant, Lykoz. Le duo se forme dans un bar fictif du centre-ville, mais les lieux, eux, sont bien réels. Amine Hamidou, l’un des visages montants du cinéma belge, incarne donc Lykoz. Un personnage haut en couleur et en émotions.
Chaque épisode est une nouvelle affaire. Le tout dans une ambiance à mi-chemin entre tribunal et concert de rap. Une série à part, qui assume son ton et sa ville.
Le Street Tease, c’est le nom du bar fictif qui devient un lieu de justice populaire. Accessible. Vivant. Et au fond, c’est peut-être ça, le sens de Quiproquo : donner la parole à ceux qu’on n’entend pas assez. Entre humour, tendresse et luttes sociales, la série prouve, une fois encore, que la fiction belge sait se renouveler.
Charleroi fait son cinéma et cette fois, ce n’est pas un quiproquo. Le 1er épisode sera diffusé ce dimanche 11 mai sur La Une et sur Auvio. La ville est désormais bien plus qu’un décor, elle l’âme de la série.
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