La réforme annoncée des APE met clairement l'avenir de nombreuses asbl du secteur culturel en danger. Les acteurs de la Culture sont concernés à des degrés divers. Petit tour dans plusieurs centres culturels de la région.
Combien d’emplois vont disparaître avec la réforme des mécanismes APE ? Difficile à dire aujourd’hui. Mais dans le secteur de la Culture, le personnel et les responsables de nombreuses asbl sont inquiets pour leur avenir. Au centre culturel de Farciennes, 2,5 équivalents temps plein sur une équipe de 5,5 employés sont des APE.
Le Point 9, Centre culturel de Fontaine-l’Evêque (qui par ailleurs est en procédure de reconnaissance auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles) n’est pas directement concerné par la disparition ou la limitation des contrats APE. Mais la directrice Emmanuelle Caron se dit inquiète de l’avenir de l'ensemble des emplois subsidiés dans son secteur.
L’exemple qui suit illustre bien les conséquences que pourraient avoir ces coupes budgétaires annoncées. A la Ferme de Martinrou à Fleurus, qui occupe 10 personnes, si la réforme des APE est appliquée telle qu’elle a été présentée, le théâtre sera contraint de mettre la clé sous le paillasson.
L’équilibre financier de la Ferme de Martinrou est basé notamment sur cette subvention APE d’un total de 211000 euros pour les 9 emplois de l’équipe.
Dans ce contexte d’avenir plus qu’incertain, les travailleurs du site se recentrent plus que jamais sur leur activité.
Le secteur de la Culture se retrouve une fois de plus en grande difficulté. Aujourd’hui, presque aucune de ces petites structures ne peut avoir la certitude de pouvoir survivre.
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