Les Zèbres ont été victimes du réalisme cynique des Brugeois, samedi. Car les Carolos ont montré leur plus beau visage et ont fait souffrir les Blauw en Zwart, malgré des statistiques à sens unique.
Au repos, avec le nul blanc, le Sporting réussissait sa mission. Prudent en première période, Charleroi se montrait conquérant à la reprise, mettant le feu au rectangle flandrien. Mais, sur sa première sortie, le Club trouvait, lui, l’ouverture. Via l’inévitable Hans Vanaken. "On le connait, pourtant, analyse Antoine Bernier. Il nous a tués…"
Bruges acculé
Car si Pflücke aura immédiatement l’occasion d’égaliser en contre, les Zèbres ne reviendront jamais à la hauteur des Brugeois. Malgré une fin de rencontre placée sous le signe de l’offensive et quelques ballons chauds sauvés à même la ligne, c’est bredouille que le Sporting est remonté dans le car, conscient que ses efforts aurait mérité meilleur sort dans la Venise du Nord. "On a montré notre vrai visage, souligne Rik De Mil. Dommage que cela ne rapporte rien…"
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