Les équipes francophones et néérlandophones vont-elles faire bande à part en D1 amateurs, comme c'est déjà le cas en D2 et en D3? L'idée est dans l'air, surtout de l'autre côté de la frontière linguistique, et les clubs francophones concernés ont été consultés, cette semaine. "Ce n'est pas un projet de l'ACFF, confirme son président, David Delferière. En D1, il y a 15 clubs néérlandophone sur 20 équipes et les pressions politiques sont énormes pour parvenir à une séparation. De notre côté, nous étudions les possibilités..."
Une élite francophone à huit ou douze clubs?
Ce qui ne conduirait, selon l'homme fort du football wallon, ni à des montées en cascade ni à un appauvrissement de l'élite amateur. "Notre idée, en plus des équipes actuelles (dont l'Olympic et le Sporting B), c'est d'intégrer les formations intéressées, La Louvière, Namur... Et quelques U23 supplémentaires, explique David Delferière. On table, donc, sur une D1 à douze ou à huit. Une chose est certaine, il faut que le règlement soit voté avant le 30 juin, ce qui ne sera pas une mince affaire..."
"A terme, il faudra y passer!"
Les quinze prochains jours seront déterminants pour le projet dont la principale bonne nouvelle réside dans le ticket direct pour la D1B que cette compétition offrirait. "Ce que les Flamands veulent bien concéder. Je suis persuadé que ce sera profitable pour le football francophone." Il n'empêche, voilà un pas de plus vers le séparatisme sportif complet du sport roi.
E.G.
