A Jamioulx, comme un peu partout dans le sud et le Nord du pays, sauf peut-être à Namur et Tournai, les gardiens de prison ont bien répondu à l'appel des syndicats; Ils sont nombreux à ne pas avoir rejoint leur poste de travail. C'est l'adoption par le gouvernement de l'avant-projet de loi sur le service minimum du ministre de la justice koen Geens (CDV&V) qui a mis le feu aux poudres. Ce premier jour de grève est donc un coup de semonce avant un durcissement possible du mouvement. A Jamioulx, malgré les traces qu'ont laissées les grèves de 2016, 90% des agents ont adhéré au mouvement. Une réussite inespérée. Un piquet non filtrants a été installé devant les grilles de la prison, il restera en place jusqu'à la pause de l'après-midi pour sensibiliser le reste des travailleurs. Pour les délégués sur place, la mesure du ministre de la justice est tout simplement imbuvable après les nombreuses restrictions déjà subies par le secteur.