Souvent le weekend proche de la St Nicolas est associé au moment dans l'année où l'on installe le sapin de Noël dans le salon. On le décore selon ses goûts mais que le sapin soit naturel ou artificiel, ça change tout.
Dans cette pépinière de l’entité de Beaumont, le regard est immédiatement attiré par une impressionnante rangée de sapins qui trône fièrement à l’entrée. Alignés comme à la parade, ils se déclinent en toutes tailles et toutes silhouettes, répartis entre deux grandes variétés: le Nordmann, robuste et élégant, et l’épicéa, au parfum inimitable. « C’est une période intense, qui s’étale sur une bonne quinzaine de jours », confie Christophe, l’un des pépiniéristes, au cœur de la ruée de fin d’année.
Et cette effervescence dépasse largement les frontières de la région. La Belgique se hisse en effet au deuxième rang des pays européens exportateurs de sapins de Noël. Principalement produits dans les provinces de Namur, de Liège et du Luxembourg, près de 85 % des sapins belges prennent la route des pays voisins, faisant de la filière un véritable fleuron saisonnier de l’horticulture wallonne.
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Que faire de son sapin de Noël naturel après les fêtes ?
Il a été la star durant tout le mois de décembre, vous l'avez décoré de boules et de guirlandes. À son pied, des paquets cadeaux de toutes les tailles gisaient par dizaine. Encore une fois, le sapin, le roi des forêts, a rempli sa mission durant les fêtes de fin d'année. Mais que faire de lui lorsqu'il périclite ? Petit à petit, il perd son odeur et les épines tombées forment un tapis vert. Une fois par an, un ramassage est effectué dans à peu près toutes les communes. Mais comment revaloriser le sapin après les fêtes ?
