
Les dons de vêtements tombent petit à petit aux mains d'entreprises lucratives en Wallonie et à Bruxelles, a signalé mardi la Fédération des entreprises sociales et circulaires Ressources dans un communiqué.
Ces dernières semaines, plusieurs communes auraient été démarchées par des entreprises privées, voulant s'emparer des quelque 32.000 tonnes de vêtements récoltés chaque année par les ASBL. "Le mode opératoire est toujours le même, proposer des milliers d'euros par an à une administration communale afin de remplacer les collecteurs d'économie sociale", a déploré Ressources.
Des pièces un brin vintage, des prix cassés, un petit impact environnemental... Les friperies ont la cote, même de grandes marques s'y mettent: Zalando, The Kooples, Isabel Marant, Kiabi, etc. Pour la Fédération, le marché de la seconde main représente une concurrence déloyale pour des associations telles que Terre, Oxfam ou Les petits riens.
"Le marché du textile de seconde main est en surchauffe", a noté le porte-parole de Ressources, Franck Kerckhof. De plus en plus d'acteurs s'y intéressent et y prennent part, "pas toujours de manière très vertueuse". Les initiatives privées veulent s'emparer des 3.500 bulles à vêtements réparties en Wallonie et à Bruxelles, "au détriment des actions sociales, de la création d'emplois et des activités locales menées par les associations", a indiqué la Fédération.
Pour s'assurer que les textiles soient pris en charge par une entreprise sociale et circulaire, Ressources propose deux solutions. La première est du ressort des communes et intercommunales, qui doivent "bien" sélectionner les opérateurs de collecte. La seconde dépend de la population qui est appelée à donner ses habits aux organismes labellisés "Solid'R", soit au profit d'un projet de solidarité.
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