Charleroi : la Ligue Francophone de Triathlon organisait sa journée de détection à l'Hélios

Deux fois par an, la Ligue Francophone de Triathlon organise une journée de détection pour les jeunes triathlètes francophones. L'objectif ? Intégrer l'équipe à haut potentiel de la Ligue et profiter de leur encadrement tout au long de l'année, comme le précise Thibault De Rijdt, directeur technique : 

"La Ligue Francophone de Triathlon va investir dans cette équipe. Nous allons suivre les athlètes d'une manière assez proche en termes d'entraînements et d'encadrement. Nous allons organiser aussi des stages et des week-ends de regroupement pendant l'année afin de travailler ensemble avec des entraînements ludiques, surtout axés sur la technique en natation." 

Les participants étaient jugés sur deux épreuves : natation et course à pieds, le vélo n'étant pas prévu au programme. Les critères de la journée étaient bien évidemment le temps, mais également la qualité technique et le comportement des jeunes en compétition. 

Un sport complet

 Avec trois sports qui mobilisent tous les muscles du corps, cette discipline est appréciée par les jeunes triathlètes. D'un point de vue plus général, le triathlon connaît un engouement depuis quelque temps en Belgique. La Ligue Francophone de Triathlon compte près de 3.500 affiliés, qui sont de plus en plus nombreux chaque année. Marc Chauveheid, référent entraîneur - pôle jeunes, confirme cette tendance générale : 

"On s'en rend compte de plus en plus. Il y a énormément d'adultes qui se mettent au triathlon. Il y a eu des périodes où c'était le trail ou le marathon. La natation et le vélo permettent quand même une décharge par rapport à la course à pied qui engrange pas mal de chocs. Le triathlon chez les jeunes se développe également. La variété dans le triathlon permet aux jeunes de ne pas se focaliser sur un seul sport." 

Avec l'encadrement de la ligue et la rigueur nécessaire, ces jeunes représenteront un jour, qui sait, la Belgique au plus haut niveau.