Actuellement aux Etats-Unis, la jeune joueuse va changer de vareuse à son retour en Belgique. Elle va privilégier ses études en rejoignant Limal, une formation montante de N2 en N1.
Riche de l’expérience engrangée et de son année de volley universitaire à Buffalo, Maurine Calande compte bien rejouer en Belgique dès son retour. Active dans le passé sous le couleurs de Charleroi Volley, la jeune sportive portera la vareuse de Limal, équipe promue en N1. Un choix qui peut surprendre mais qui s’explique très facilement : "J’étais partie aux US pratiquer du sport et étudier. Ce dernier point est même le plus important pour moi. Je compte entamer un master à la KU Leuven et avec des entraînements prévus à Charleroi vers 15 ou 16 heures, plusieurs fois par semaine, ça deviendrait trop compliqué de me donner à 100% dans mes études ou ma passion. J’ai donc dû trouver un compromis pour pouvoir me concentrer sur master, tout en continuant à jouer au volley."
Un compromis qui l'amènera à Limal, une équipe dans laquelle elle ne devrait pas avoir de soucis d’acclimatation. "Je connais déjà une grande partie de l’équipe. Plusieurs joueuses sont d’anciennes coéquipières avec qui je m’entends très bien. En plus, la N1 est un top niveau pour moi. Etant donné que je logerai dans la région, près de Leuven ou près de Louvain-la-Neuve, ça me semble être la destination idéale. Pour ne rien gâcher, j'ai pu choisir mon numéro de maillot qui sera le 2, un clin d'œil à ma maman qui le portait lorsqu'elle jouait."
"Difficile de l’annoncer à mes amies de Charleroi"
Si elle assume son choix, il a tout de même été compliqué à annoncer à ses anciennes partenaires qui s’attendaient à la retrouver dès son retour. "Ça a été très dur de l’annoncer à Lise (De Valkeneer), Oriane (Moulin) et Camille (Hannaert) dont je suis très proche mais je sais qu’elles comprendront mon choix. C’est un beau challenge qui me permettra de trouver l’équilibre entre mes études et le volley. Je sais aussi qu’on restera toutes proches et qu’on se reverra sur un terrain de volley ou ailleurs."
Jawad Mesrouri