Un lien direct entre la gare, le centre-ville et le Ravel : la nouvelle passerelle de Châtelet incarne une mobilité plus douce et plus moderne. Elle était inaugurée samedi.
Depuis quelques semaines, les piétons et cyclistes peuvent à nouveau traverser la Sambre grâce à la nouvelle passerelle reliant la gare au centre-ville. Démontée car jugée vétuste, l’ancienne structure laisse place à un ouvrage de 55 mètres au design avant-gardiste. « C’est l’exemple type d’un ouvrage d’art qui facilite la mobilité au quotidien », souligne François Desquesnes (Les Engagés), ministre wallon de la Mobilité. La passerelle offre un accès direct au centre-ville, à la gare et au Ravel Namur-Charleroi, dans un cadre sécurisé.
Au-delà de l’infrastructure, la passerelle occupe une place particulière dans la mémoire collective. « Elle fait partie de la vie des habitants, un repère pour toutes les générations », rappelle Françoise Abad Gonzalez (PS), échevine de la Mobilité.
Avec son style futuriste, on a vraiment l’impression d’entrer dans une nouvelle ère.
Un maillon du réseau de mobilité douce
Le projet a nécessité une collaboration étroite entre le Service Public de Wallonie et la Ville de Châtelet. La Région a financé la construction, tandis que la commune a pris en charge les abords.
« C’est un investissement de 2,5 millions d’euros pour la Région, environ 1 million pour la Ville », détaille le bourgmestre Alpaslan Beklevic (PS). « Un effort nécessaire pour ce lieu stratégique qui relie la gare, les arrêts de bus, le futur parking d’intermodalité et la future coulée verte. »
L’inauguration a aussi été l’occasion de tester la passerelle lors d’une balade. Pour les associations d’usagers, le projet s’inscrit dans une vision plus large. « C’est une bonne nouvelle car cela constitue un réel maillage, notamment avec les lignes Ravel 119 et 138 », se réjouit Jacques Botte, président de l’association Chemins du Rail.
Avec ses abords aménagés et son allure avant-gardiste, la passerelle s’impose désormais comme un élément emblématique du paysage châtelettain. À la fois fonctionnelle et symbolique, elle incarne le passage vers une mobilité plus douce.
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