Si les théâtres, cinémas et salles de spectacles ont désobéi aux règles imposées, le centre culturel de Gerpinnes a voulu aussi marquer le coup mais d'une autre manière, sans échauffourée mais en prenant en otage son bâtiment et une partie du matériel. Enrobé de noir et saupoudré de couleurs vives, le centre culturel de Gerpinnes avait une allure particulière ce week-end.
C’est un centre culturel méconnaissable recouvert de bâches noires. Les fenêtres et la porte d’entrée ne sont plus accessibles, un peu à l’image d’un secteur à l’arrêt depuis un an.
« Ca symbolise la fermeture de tout le secteur, de toutes nos actions », explique Chloé Pevenasse, animatrice au centre culturel de Gerpinnes.
La camionnette et le chapiteau sont également emballés, emprisonnés même. Ce qui laisse croire à une scène de crime, comme si la culture était morte.
« Cela veut dire qu’anciennement la culture était ouverte à tout le monde. Elle n’était pas uniquement destinée aux enfants car actuellement nous avons une dérogation pour organiser des activités exclusivement réservées aux petits. Pour le reste, il n’y a plus rien. »
Des graffeurs pour sublimer l’action
C’est là que les graffeurs entrent en scène. Armés de leurs bombes, ils revisitent la décoration avec des mots forts, des couleurs aussi et un slogan qui fait référence à un certain retour vers le futur.
Ce nouvel habillage du centre culturel n’aura duré que le temps d’un week-end. Cette action nourrit l’espoir d’une réouverture et d’un retour vers la culture.
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