La grève de 9 jours sur le rail approche, le ministre fédéral de la Mobilité, Jean-Luc Crucke a qualifié l'initiative de "totalement disproportionnée", rejetant ainsi toute rencontre avec les deux syndicats minoritaires à l'origine de ce mouvement.
En radio ainsi que dans la presse écrite, M. Crucke dénonce vendredi une grève -"une prise d'otage d'une entreprise et de ses milliers d'usagers", selon lui- menée avant toute concertation.
Courroucé, le ministre précise dans la Libre qu'il n'entend nullement rencontrer les deux syndicats, le SIC et le SACT, à l'origine de cette grève.
"Se mettre en grève sans même avoir tenté de rencontrer le ministre, c'est irrespectueux. Nous ne sommes pas un paillasson", commente M. Crucke.
"J'ai toujours eu le plus grand respect pour les personnes enclines au dialogue. Quant à ceux qui se mettent d'abord en grève avant de - éventuellement - lire l'accord et d'en discuter… ce n'est pas la même chose".
Celui-ci salue d'ailleurs le dialogue qu'il a déjà pu avoir avec les deux grands syndicats du rail, la CGSP et la CSC.
Les deux petits syndicats SIC et SACT dénoncent la volonté du nouveau gouvernement de repousser progressivement l'âge de la retraite des cheminots.
"Les objectifs fixés par le gouvernement restent acquis. Par contre, les modalités d'adaptation seront négociables", assure le ministre vendredi.
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