Le Meet and Build, rendez-vous incontournable de l'industrie du jeu vidéo, revient pour sa 9ème édition au Quai 10. Organisé par la WALGA, l'évènement rassemble éditeurs, développeurs et étudiants durant 3 jours. Un succès croissant qui en fait une plateforme essentielle pour les professionnels.
Au Meet and Build, les acteurs du gaming du monde entier se rencontrent. L'objectif est simple : connecter les talents et faire naitre des collaborations. Laure Marlière, chargée de communication de la WALGA (Wallonia Games Association), explique : "Nous avons créé cet évènement afin de créer des synergies entre le monde de l'industrie du jeu vidéo en Belgique. C'est organisé en trois journées. La première est consacrée aux rendez-vous internationaux avec des présentations des délégations internationales. La deuxième journée acceuille des rendez-vous business pour les éditeurs et les studios. Enfin, la dernière journée est plus ouverte au public car beaucoup d'étudiants viennent pour assister aux conférences de speakers."
Parmi les experts présents pour les conférences, certaines professions originales sont représentées. Sebastien Croteau, président et acteur de la Fabrique du Monstre, raconte : "Je suis un acteur spécialisé dans les sons de monstres et de créatures pour les jeux vidéos et les films. Pour ma part, ce que je fais est assez unique et inconnu. Généralement, les voix de monstres sont créées avec des banques de sons d'animaux. Alors, je dois voyager partout dans le monde pour que les gens soient au courant que les êtres humains sont capables de faire des voix épouvantables."
Pour les étudiants, le Meet and Build est l'occasion de se rapprocher de l'industrie du jeu vidéo, avec comme objectif de trouver un stage. Une mission compliquée à réaliser dans un secteur ultra-compétitif. "En Belgique, le secteur est très petit, explique Laure Marlière. Il se développe assez rapidement, certes, mais il y a énormément d'étudiants par rapport au nombre de studios, qui sont seulement 30 ou 40 en Wallonie. L'idée est donc d'aller voir les délégations internationales pour essayer de trouver chaussure à son pied." Kevin Hanuise, étudiant en master 2 à l'école Albert Jacquard, confie : "En tant qu'étudiants, nous avons besoin de nous montrer. C'est une petite communauté, c'est important de maintenir des liens et montrer que nous sommes là."
De leur côté, l'évènement permet aux éditeurs de dénicher de nouveaux talents. "Cela nous permet de dénicher des talents belges ainsi que des profils différents, plus jeunes, plus malins et plus imaginatifs. Nous voyons à peu près 5000 jeux par an et nous n'en signons que 0,2%. C'est très difficile de trouver la chose originale car beaucoup de jeux se ressemblent", explique William Bertin, éditeur chez Plug In digital.
Quant aux développeurs, c'est l'occasion de faire découvrir leur projet, mais également de trouver de nouvelles idées. "Cela nous permet non seulement de voir des éditeurs belges mais également étrangers. Le fait de recevoir des retours de personnes qui ne viennent pas du même continu que vous, cela permet d'avoir pleins d'autres styles et pleins d'autres idées", témoigne Lauri Busa, développeur.
Le Meet and Build, une plateforme précieuse pour les talents de demain. Un rendez-vous couronné de succès, qui laisse présager une dixième édition l'année prochaine.
Sur le même sujet
Recommandations

Le Salon Saint-Vincent du Vin du Fromage sera de retour à Roselies les 7, 8 et 9 mars

Fleurus sensibilise aux droits des femmes durant une semaine d’actions

Charleroi Danse lance « En Vogue » : le festival des danses urbaines et post-Internet

Le Quai 10 se relève avec optimisme mais cherche un nouvel élan

Le Petit Festival au Quai10 : le cinéma à la portée des plus jeunes

Stefan Liberski vient présenter son nouveau film "L'Art d'être heureux" au Quai10

Irko: la marque de baskets véganes d’un jeune Ransartois en hommage à son chien

Les Belg'idées, une maison des créateurs au coeur de Charleroi

Une pluie d'étoiles filantes va illuminer le ciel la semaine prochaine
