Sergio La Valle encore un peu plus dans la légende !

par

Face à Stockay, les Dogues ont décroché un titre historique au terme d’un scénario haletant. Guidés par leur mental et un Ferber décisif, les Carolos ont écrit une page légendaire de leur histoire.

Ce sacre, les supporters de l’Olympic de Charleroi ne risquent pas de l’oublier. Si la rencontre face à Stockay paraissait, sur le papier, à la portée des Carolos, le scénario de la partie a vite balayé toute idée de formalité. Menés, secoués, mis à l’épreuve mentalement, les Dogues ont pourtant encore une fois trouvé les ressources pour s’imposer et aller chercher un titre qui leur tendait les bras depuis des semaines.
 Ce n’est pas la première fois de la saison que les Carolos ont dû composer avec l’adversité. Mais à chaque fois, cette équipe a répondu présente, puisant dans sa force collective et son caractère forgé au fil des combats. "Ce fut compliqué, surtout avec les deux buts de Stockay, même si le premier est assez chanceux", confiait Sergio La Valle, entraîneur-adjoint. "Mais on n’a jamais douté. On a su réduire l’écart et reprendre la main sur le match."

Dans ce groupe, une figure incarne parfaitement cette abnégation : Roman Ferber. L’attaquant maison, enfant du club, a une nouvelle fois été décisif au moment crucial. "Comme toujours, on a eu un formidable Roman Ferber, un gars du club, qui a su faire la différence et nous offrir cette belle victoire", poursuit La Valle.


Un titre en 96-97 !

Pour ce dernier, ce sacre a une saveur toute particulière. Déjà champion avec Zulte en 1996-1997 en tant que joueur, il rejoint désormais le cercle très fermé de ceux qui ont également soulevé un trophée en tant qu'entraîneur. "Je me souviens encore du titre à Zulte. Nous étions en D3. Je marque le premier but, de la tête en plus. Et on l’emporte pour retrouver la D2", se remémore-t-il avec émotion.

Mais c’est bien à l’Olympic qu’il rêvait de revenir. "J’ai toujours rêvé de revenir ici. J’ai eu cette chance grâce à Dahmane et Locicero. Je les remercie. Je suis heureux d’avoir pu accompagner ce groupe talentueux jusqu’au bout."

L’histoire est belle. Elle est celle d’un club qui, loin des projecteurs, a su construire patiemment son succès. Et cette saison, les Dogues n’ont pas seulement gagné un titre : ils ont reconquis le cœur de tout un peuple.
 


Sur le même sujet

Recommandations