Défi réussi pour ce joggeur qui a relié Châtelet à Liège en 8h !

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Défi réussi pour ce joggeur qui a relié Châtelet à Liège en 8h !

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A Namur, on le surnomme "Le Boulimique" car chaque année, il a pour habitude d'effectuer 200 courses, rien que ça. Malheureusement cette année, presqu'aucun événement sportif de grande ampleur n'a pu avoir lieu et donc pour combler ce manque, il s'est lancé des défis et notamment un dernier pour l'année 2020: relier Châtelet à Liège. 

Il est 9h du matin lorsque Sébastien descend à la gare de Châtelet. Ce namurois de 34 ans n’a pas choisi cet arrêt par hasard. Ce féru de course à pied a décidé de se lancer un dernier défi pour boucler 2020: relier Châtelet à Liège par le halage. « Il y a un mois et demi, j’ai fait un 100 km autour du lac de Louvain-la-Neuve et ici, je voulais changer les paramètres et faire un 100 km en ligne droite », confie le sportif du jour. »

L’objectif du jour: 100 km en moins de 8h

S’ajoute à cela le froid et l’humidité de la Sambre, des conditions difficiles mais il pourra compter sur le soutien de ces amis venus l’accompagner tout au long du trajet. « J’aime bien ce type de défi et donc je suis souvient Sébastien lorsqu’il en fait un », explique l’un des comparses, Valentin. 

Mais attention à ne pas démarrer par trop de grandes enjambées dès le début, cela pourrait lui être fatal pour la suite de son challenge.  Michael a couru avec lui les premiers kilomètres: « Sébastien a toujours tendance à démarrer assez vite donc c’est toujours important de finir en beauté », plaisante-t-il. 

C’est donc parti pour 100 km de halage. Arrivé à Namur et à son confluent, il quitte la Sambre pour la Meuse, direction: Liège.  

« Finalement, je termine pile en 8 heures et donc je suis super content puisque j’ai battu mon record. Je tiens à remercier tous mes assistants car sans eux, ce défi n’aurait pu se faire », explique Sébastien.  

Cette course, il la dédie aussi à sa maman décédée en juillet dernier. 100 km en 8h, on lui tire donc notre chapeau et comme quoi, du Pays Noir à la Cité Ardente, il n’y a qu’un pas.. ou deux… 


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