Auto-école sociale : la fréquentation a doublé en trois ans

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Auto-école sociale : la fréquentation a doublé en trois ans
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Depuis 1988, Pierre est moniteur d’auto-école. Durant une dizaine d’années, il exerce ce métier dans une auto-école traditionnelle avant de se tourner vers le social en mai 2019. Un changement important pour lui. "Le côté auto-école sociale, c’est bien parce qu’on rencontre une population un peu différente pour qui le besoin du permis est plus essentiel que dans une autre auto-école. On leur fait passer un cap. En dehors de l’auto-école, on les aide à se redresser dans certains cas" confie Pierre Renaux, moniteur. 

Avant d’ajouter : " En dehors de la dimension permis, il y a une dimension de conduire toute une vie avec la prudence surtout avec l’environnement d’aujourd’hui qui est de plus en plus difficile. Je pense que les auto-écoles commerciales vont disparaître petit à petit."

De 200 élèves par an à 400

L’auto-école sociale de Marcinelle existe depuis mai 2016. Elle s’adresse aux demandeurs d’emploi inoccupés depuis 12 mois, aux bénéficiaires du revenu d’intégration social ou porteurs d’un handicap à 80%. 

En trois ans, la structure a connu une évolution impressionnante. Elle est passée d’un véhicule et deux moniteurs à 6 voitures dont un automatique et 6 moniteurs. La fréquentation, elle, a doublée. 

"Jusqu’à la mi-juin, on a eu 207 personnes qui sont venues pour la théorie et le pratique. 85% ont réussi en confondant théorie et pratique. On était avant à un peu près 200 personnes par an. Là, on va arriver en fin d’année à 400!" explique Daphné Winnepenninckx, coordinatrice-directrice à l’auto-école sociale.

Des locaux aménagés

Face au nombre croissant de demandes, les locaux ont aussi été repensés. Une nouvelle salle pour les cours théoriques a vu le jour avec un simulateur de conduite. 

"C’est très demandé avec la nouvelle législation. Depuis l’année dernière, dès que les gens ratent deux fois l’examen théorique ils sont obligés de faire d’office des cours en auto-école. Ce qui a de bien, c’est qu’on fait 24h de cours alors que les autres écoles font 12h de cours. On leur propose 10h d’exercices sur ordinateur. C’est très important, cela lui permet de travailler comme au centre d’examen. C’est le même logiciel donc ils peuvent se préparer au maximum" détaille Véronique Bataille, secrétaire à l’auto-école sociale.

Autre avantage non négligeable : le coût. Il est entre 30 à 40% moins cher que dans une auto-école traditionnelle. 


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