
Les avocats de la famille de Maxime Roget, tué la nuit du 3 au 4 mai 2020 d'un coup de feu et de coups de crosse de fusil portés à la tête, ont plaidé devant la cour d'assises du Hainaut, mardi en fin d'après-midi. Ils soutiennent que Sébastien Gotiaux était animé de l'intention de tuer Maxime Roget, sans le moindre doute.
Maxime Roget était chauffeur routier au moment des faits. Agé de 32 ans, il avait passé la journée du 3 mai chez un couple à Anor (France), en compagnie de Sébastien Gotiaux. En fin de journée, les deux hommes se sont retrouvés chez l'accusé, à Beauwelz (Momignies), où ils ont continué à boire du rhum et du whisky.
Durant la nuit, entre minuit et une heure, une dispute a éclaté entre les deux hommes. Sébastien Gotiaux a porté des coups dans le visage de Maxime Roget, avec la crosse d'un fusil. Un coup de feu a effleuré le thorax et la balle s'est logée dans la mâchoire de la victime. "Il est mort d'une façon brutale, insensée, presque barbare", insiste Me Jérémie Berger.
Le médecin légiste a relevé des lésions balistiques et des lésions non-balistiques. La cause du décès est une combinaison de ces lésions, Maxime Roget s'est noyé dans son sang. Selon l'expert, chacune des lésions aurait pu provoquer la mort.
Pour les avocats, l'intention de tuer est clairement établie. "L'accusé est revenu à la charge, plusieurs fois, sans donner le moindre signe de faiblesse et de ralentissement. Il a tiré sur une victime immobile".
La défense n'a pas posé de question subsidiaire au meurtre. Par contre, elle conteste l'intention de tuer les policiers intervenus sur les lieux. Les avocats de ces derniers prendront la parole mercredi matin.
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