Après l’essor des retransmissions en direct durant la crise sanitaire, la question revient sur la table: faut-il continuer à les diffuser ? Est-ce vraiment utile ? La pandémie a accéléré la mise en place du direct des conseils communaux.
Un outil de transparence à moindre coût
À Gerpinnes, la diffusion s’est imposée naturellement. « La demande est venue de la population, mais c’était aussi une volonté politique d’assurer une transparence maximale », explique Julien Herman, échevin du numérique. Avec seulement deux webcams et une prise de son, l’investissement reste modeste: moins de 500 euros.
À Sivry-Rance, le bourgmestre Jean-François Gatelier et son équipe ont choisi d’emboîter le pas. « C’était une demande de l’opposition que nous avons finalement acceptée. C’est un moyen moderne d’informer et d’impliquer les citoyens, notamment en milieu rural », souligne-t-il. Un marché public sera d’ailleurs lancé d’ici la fin du mois pour structurer ce projet.
Des contraintes techniques et budgétaires
À Châtelet, la volonté est bien là, mais les moyens font défaut. « En 2019, le coût était estimé à 30 000 euros par an, soit environ 3 000 euros par séance. Aujourd’hui, ce budget serait encore plus conséquent », rappelle Françoise Abad Gonzalez, échevine du numérique.
À Fleurus, le débat reste ouvert. L’opposition plaide en faveur d’une retransmission pour garantir un accès complet aux discussions. « Cela permettrait aux citoyens d’avoir une vue d’ensemble sur les débats », estime le conseiller communal Nicolas Dieudonné.
Mais la majorité préfère temporiser. « Le débat ne doit pas se limiter à une simple question de diffusion, mais à son réel objectif », nuance le bourgmestre Loïc D’Haeyer.
Une question de transparence ou de visibilité ?
Entre souci de transparence et volonté de toucher un plus large public, chacun défend sa position. Quoi qu’il en soit, les séances des conseils communaux restent ouvertes à tous.
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