Des élèves de l’Athénée Royal de Gilly visitaient ce matin l’atelier du dépôt TEC de Jumet. Organisées par l’organisme Instance Bassin, ces visites de différents secteurs ont pour but de faire découvrir des métiers durables méconnus, mais essentiels.
Ce matin-là, l’atelier du dépôt TEC de Jumet s’est transformé en véritable terrain de découverte pour une vingtaine d’élèves de l’Athénée Royal de Gilly. Accueillis dans le cadre d’une initiative portée par l’Instance Bassin Hainaut Sud, ces jeunes ont plongé au cœur des métiers techniques qui font rouler les bus et circuler les trams, bien au-delà de ce que le grand public imagine.
Derrière chaque véhicule qui sillonne les rues de Charleroi se cache une armée de professionnels aux compétences variées. Électriciens, mécaniciens, poids lourd, électromécaniciens… Des métiers souvent en pénurie, et pourtant essentiels au bon fonctionnement de notre quotidien.
« L'objectif, c'est vraiment de créer des vocations, indique Laurent Blanchart, directeur du TEC de Charleroi, qu'ils viennent prendre goût à nos métiers techniques et leur donner cette envie de travailler chez nous. »
« En venant ici, ils découvrent tous ces métiers, parfois en pénurie, et auxquels les jeunes ne pensent pas du tout en matière d'orientation », ajoute Florence Pigeolet, chargée de mission pour Instance Bassin Hainaut Sud.
Tout au long du mois d’avril, l’atelier ouvrait ses portes aux écoles pour faire découvrir les multiples facettes de ces professions.
Une immersion pour une vocation
La démarche va bien plus loin qu’une simple visite guidée. Les élèves touchent, observent, questionnent. Certains prennent même place dans une cabine de tram pour une expérience de conduite unique. De quoi bousculer les représentations et, parfois, allumer une étincelle. Car derrière les machines, il y a des hommes et des femmes, passionnés, venus eux aussi un jour par hasard, par curiosité… et restés pour de bon. Comme Louis, aujourd’hui mécanicien au TEC de Charleroi :
« J’étais plus axé automobile. Mais quand j’ai appris le métier de mécanicien poids lourd, je suis tombé amoureux. C'est vraiment une passion parce que ça mélange la mécanique, l’électrique, le pneumatique et l’hydraulique. On ne retrouve pas l’ensemble de ces domaines partout. »
Un défi technique permanent, une polyvalence qui séduit. Pour les organisateurs, ces rencontres sont précieuses. Elles offrent aux jeunes un accès direct à des métiers concrets, porteurs d’avenir. Et dans un secteur qui recrute — plus de 35 techniciens engagés en 2024 rien qu’à Charleroi — cette démarche est aussi stratégique qu’humaine. Alors peut-être que dans quelques années, l’un de ces élèves croisera à nouveau les portes du dépôt de Jumet. Non plus en visiteur, mais en technicien, en conducteur, en collègue. Car parfois, une seule matinée suffit pour dessiner un avenir.
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