Monceau-Châtelet a parfaitement joué le coup face à une équipe de Pont-à-Celles qui n'avait plus le coeur au football.
Après vingt-cinq minutes, le tableau d'affichage affichait déjà 3-0 en faveur des visités. À la pause, les hommes de Roch Gérard en avaient encaissé six, dont trois signés Adel Bouterbiat, auteur d’un triplé éclatant. « On voulait finir sur une bonne note, c’est chose faite. Je suis content de ce triplé, mais surtout de la victoire », a-t-il confié à la fin du match, le sourire aux lèvres.
En face, Pont-à-Celles, privé de plusieurs titulaires, n’a jamais trouvé le rythme. La jeunesse alignée en charnière centrale a été rapidement débordée, et hormis deux tentatives de Vanhorick, les Buzétois n’ont rien montré dans le premier acte. « Il y avait des circonstances particulières, ce n’était pas un match facile à analyser », tempérait Roch Gérard, conscient que ce revers dépasse le simple cadre sportif.
Les bons moments...
La seconde mi-temps n’a pas apporté grand-chose. Gérard a tenté d’apporter un peu d’expérience dans l’axe, ce qui a permis de stabiliser un peu la défense, tandis que Monceau levait le pied, sans pour autant être mis en danger. Le score n’a plus bougé. La lourde défaite n’est qu’un symptôme d’un mal plus profond : la fin d’un cycle pour Pont-à-Celles.
« Je vais retenir les bons moments de cette aventure, confie Roch Gérard, ému. Ce n’est peut-être pas plus mal que cela s’arrête ici. » L’ancien défenseur du Sporting de Charleroi, devenu grand-père récemment, envisage de faire une pause. Un chapitre se ferme, non sans émotion, avec une pensée particulière pour ses hommes : « Je félicite et remercie tous mes joueurs, en particulier Ian Dufer pour cette dernière. »
