Une éducation presque parfaite : Dys sur Dys, les défis invisibles

Dyslexie, dyscalculie, dyspraxie, dysgraphie, dysphasie, dysorthographie… La liste de ces troubles est longue, mais faut-il vraiment les nommer ? Selon Bruno Humbeeck, psychopédagogue, étiqueter sans cesse peut-être problématique. Chaque enfant fait face à des difficultés au cours d’un apprentissage, c’est naturel.
Qu’on les nomme ou non, le point commun de ce qu’on peut appeler des difficultés: elles touchent des fonctions essentielles comme le langage, l'écriture, le calcul, la coordination ou l'attention. C’est lié à une manière différente de traiter l’information. Et c’est donc à l’école que ces troubles se font doucement remarquer. Nous rencontrerons des élèves de primaires et leurs professeurs qui ont à cœur de mettre en place des outils pour tous les élèves, avec ou sans difficulté.
De retour à la maison, les parents essayent également de mettre toutes les chances du côté de leurs enfants, afin qu’ils évoluent dans un cadre favorable. Nous rencontrerons Andréa et sa maman.
S’ils apparaissent au cours du développement de l’enfant, ces troubles sont toujours bien là à l’âge adulte. Nous ferons connaissance avec Benoît, qui est dysgraphique, ce qui ne l’a pas empêché de devenir auteur et professeur.
Nous terminerons l’émission au cœur d’un spectacle, Dys sur Dys, qui raconte l’histoire d’un enfant dyspraxique, un trouble dont on entend peu parler.
Comme toujours, Bruno Humbeeck, psychopédagogue, ponctuera l’émission de ses analyses et conseils.