
Paul Magnette, ancien bourgmestre de Charleroi, actuel conseiller communal et président du PS, a dénoncé mercredi « l’attitude très hypocrite » du gouvernement wallon.
Lors du conseil communal de lundi soir, Thomas Dermine dénonçait également « une forme d’hypocrisie ». Les 2 socialistes blâment le gouvernement wallon dans le dossier des finances des grandes villes, appelées, selon eux, à jouer un rôle central dans le redéploiement de la Wallonie.
Pour rappel, Charleroi fait partie des villes que le Gouvernement wallon va aider financièrement (ainsi que Mons et Liège). Le Centre régional d'aide aux communes (CRAC) prêtera environ 120 millions à Charleroi sous certaines conditions qui pourraient faire mal à la Ville et à ses citoyens. Des conditions qui posent question, notamment selon Paul Magnette et Thomas Dermine.
Le gouvernement wallon impose des efforts aux villes qu'il ne fait pas lui-même, a indiqué Paul Magnette au micro de LN24. Il impose aux villes des efforts de 6 à 7% alors que le gouvernement wallon ne s'impose lui qu'un effort de 1 à 2%.
Aussi, il promet qu’il n’y aura pas de nouvelles taxes, mais inscrit dans une convention le fait que les pouvoirs locaux des grandes villes doivent augmenter les taxes, avait regretté Thomas Dermine.
L’ancien bourgmestre de Charleroi dénonce également que le gouvernement oblige, en quelque sorte, les villes à augmenter les taxes (locales). Celui-ci ne voit pas dans la décision du gouvernement MR-Engagés un quelconque complot contre trois villes dirigées par des socialistes, mais plutôt une « incompréhension » par le gouvernement du rôle joué par les grandes villes dans la vigueur économique d'une Région.
Selon Paul Magnette, c'est en effet dans les grandes villes que sont créés la majorité des emplois. C'est là aussi qu'on trouve les grands pôles de services, qu'ils soient sanitaires ou culturels notamment.
Ce sont donc les villes qu'il faut soutenir si l'on veut avoir une Wallonie qui se redresse, a-t-il encore estimé.
Pour rappel, Pauline Boninsegna et le PTB étaient plutôt du même avis que celui de la majorité, lundi au conseil communal. Nicolas Tzanetatos, conseiller MR-IC mais aussi député wallon, n’allait pas dans le même sens :
Cette convention n’a pour but que de nous donner un cadre et permettre de redonner confiance aux banques qui ne veulent plus nous financer, explique Nicolas Tzanetatos, conseiller MR-IC, mais aussi député. Si on ne peut plus emprunter, on ne pourra plus rien faire. Le gouvernement a le droit d'imposer des conditions, car, lui, ne demandera jamais de l'argent à prêter à Charleroi.
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