De nombreux commerçants lanceront les soldes d’hiver avec des démarques importantes.
Selon le Syndicat neutre pour Indépendants (SNI), quatre détaillants sur cinq (81 %) commenceront avec une remise de 30% ou plus. Pour 1 sur 5 (21%), il s’agira même de remises immédiates de 50%. Comme les stocks sont encore très élevés, de nombreux commerçants commenceront les soldes d'hiver par de fortes démarques.
"Plus de la moitié des magasins (58%) ont encore 40% ou plus de leurs produits dans les rayons. Ils ne s'attendent par ailleurs pas à une fin d'année fantastique pour vider leurs stocks. Ainsi, seuls 30 % des détaillants pensent que leur chiffre d'affaires de janvier 2023 sera similaire à celui des soldes de l'hiver dernier. Pire, 1 sur 5 (23%) craint même une baisse du chiffre d'affaires d'au moins 20% par rapport l'année dernière. Et quand on sait que 24 % avaient déjà enregistré une baisse de 20 à 40 % à la fin du mois de janvier dernier par rapport à la même période en 2020, ce n'est pas guère porteur d'espoir", peut-on lire dans un communiqué du Syndicat Neutre pour Indépendants (SNI).
Début des soldes le 3 janvier
"On sent clairement une différence de ressenti cette année pour les soldes d'hiver. En effet, 9 commerçants sur 10 remarquent déjà une différence dans le comportement des clients en raison de la crise. Plus précisément, les consommateurs se rendent moins dans les magasins et cela a donc inévitablement des conséquences", souligne le SNI. "Il ne faut par ailleurs évidemment pas non plus sous-estimer l'influence des achats en ligne, qui sont toujours en hausse".
Source: SNI
Sur le même sujet
Recommandations
Fontaine-l'Evêque : en réaction à la hausse de la TVA sur les plats à emporter, ils baissent le prix de leur paquet de frites
Ryanair va réduire fortement son offre à Bruxelles et Charleroi après de nouvelles taxes
Les amendes routières vont augmenter de 10% et les amendes pénales de 25 %
Accord conclu entre Carrefour et les syndicats pour l'ouverture des magasins le dimanche
La suppression d'un programme wallon de mise à l'emploi menace 3.500 emplois
Deux Belges sur trois continuent à travailler alors qu'ils sont malades