Réunion importante pur les bourgmestres due la Botte du Hainaut cet après-midi. Ils devaient prendre une position commune dans le dossier du changement d’opérateur d’électricité. Suite à un appel d’offre, il faudra choisir entre l’AIESH, l’intercommunale qui gère aujourd’hui le réseau dans la Botte, ou Ores, l’opérateur principal wallon. Les bourgmestres ont décidé de demander des informations supplémentaires avant de prendre la décision au plus tard le 15 février.
Réunion importante, mais décision reportée
C’était une réunion importante pour les bourgmestres de Sivry-Rance, Chimay, Froidchapelle, Beaumont, Momignies et Couvin. Le contrat de vingt ans avec l’AIESH pour la distribution d’électricité est arrivé à terme. Il faut le remplacer. Comme l’impose la loi, un appel d’offre a été passé. Deux candidats se sont proposés: l’AIESH, l’opérateur historique de la Botte du Hainaut, et Ores, l’opérateur principal de Wallonie. Aujourd’hui, les bourgmestres n’ont pas choisi. Ils vont encore analyser les offres.
« Une analyse rationnelle et objective du dossier doit être faite, précise Bruno Lambert, le bourgmestre de Beaumont qui est le porte-parole de ses collègues à l’issue de la réunion, par l’entremise de deux conseillers, l’un financier et un pour le volet opérationnel et électrique. »
Deux offres très différentes
« L’offre d’Ores est tout à fait intéressante, reconnait le bourgmestre de Beaumont. Mais nous sommes bien évidement très attachés à l’opérateur local AIESH qui fait partie du paysage. »
« On sera attentifs à l’emploi »
Il faut dire que le dossier est délicat. Historiquement, la Botte est attachée à son intercommunale. Le personnel de l’AIESH craint aussi des pertes d’emploi, et ils veulent garder le côté familial et local de l’AIESH. Les bourgmestres disent y être attentifs.
« On sera attentifs à la pérennité de l’emploi, et le maintien de l’outil, mais aussi au coût de la facture électrique et au volet financier. Aujourd’hui, nous n’avons pas assez de certitudes sur tous ces points. Nous voulons donc rencontrer encore une fois le management d’Ores et celui de l’AIESH, conclut Bruno Lambert. »
Une réunion qui devrait avoir lieu la semaine prochaine.Les bourgmestres de la Botte se donnent donc le temps de la raison. La décision finale doit être prise au plus tard pour la mi-février.
Sur le même sujet
Recommandations
Image
Fontaine-l'Evêque : en réaction à la hausse de la TVA sur les plats à emporter, ils baissent le prix de leur paquet de frites
La TVA sur les prix des repas à emporter et en livraison passe de 6 à 12%. Une hausse pas forcément bien accueillie par le secteur de l’Horeca et certains indépendants font preuve d’imagination pour préserver leurs clients.
Image
Ryanair va réduire fortement son offre à Bruxelles et Charleroi après de nouvelles taxes
La compagnie Ryanair a annoncé mardi une réduction majeure de ses activités en Belgique pour l’hiver 2026-2027, en réaction au doublement de la taxe aérienne décidée par le gouvernement fédéral et à une nouvelle taxe envisagée par la Ville de Charleroi.
Image
Les amendes routières vont augmenter de 10% et les amendes pénales de 25 %
Le montant des amendes routières augmentera de 10%, tandis que celles pour les infractions pénales augmenteront de 25 %. L'information divulguée vendredi par Sudinfo a été confirmée par le cabinet de la ministre de la Justice Annelies Verlinden.
Image
Accord conclu entre Carrefour et les syndicats pour l'ouverture des magasins le dimanche
La chaîne de supermarchés Carrefour et les membres du personnel ont conclu un "accord de raison" jeudi, a rapporté le syndicat SETCa-BBTK. Celui-ci permettra l'ouverture des magasins le dimanche matin de 8h00 à 12h00, dès le mois de janvier
Image
La suppression d'un programme wallon de mise à l'emploi menace 3.500 emplois
Environ 3.500 travailleurs dans des entreprises de titres-services d'économie sociale risquent de perdre leur emploi en raison d'une possible suppression de l'aide à l'emploi "SINE" par le gouvernement wallon, alerte mardi la Fédération InitiativES.
Image
Deux Belges sur trois continuent à travailler alors qu'ils sont malades
Deux Belges sur trois (65,9%) ont continué à travailler malgré des problèmes de santé au cours des douze derniers mois, rapporte jeudi une étude du prestataire de services RH Tempo-Team. La flexibilité peut constituer une solution à ce "présentéisme".
Image
Grève nationale : "Ce sont les PME qui trinquent", déplore l'UCM
"Trois jours de grève à partir de ce lundi. Cette paralysie inédite va détériorer durablement l'image de notre économie à l'étranger, dérouter les investisseurs et plomber la concertation sociale", selon l'organisation patronale UCM.