
Face aux difficultés rencontrées par un certain nombre de personnes sinistrées avec leur compagnie d'assurance, la Wallonie met désormais en place un dispositif d’accompagnement. Le call center du 1718 récolte les réclamations des sinistrés assurés n’ayant toujours pas été indemnisés.
Depuis des mois, la Région se mobilise pour soutenir les victimes sinistrées des terribles inondations de juillet dernier. Que ce soit en matière de logement (3 000 personnes ont pu être relogées), en matière d'aide sociale (606 748 repas chauds ont été distribués), en matière d'environnement (145 000 tonnes de déchets ont été évacués), comme dans beaucoup d'autres domaines, l'ensemble des autorités et services publics régionaux font le maximum pour accompagner les victimes et reconstruire les zones sinistrées.
Dix mois après les inondations, un nombre conséquent de sinistrés assurés rencontrent des difficultés avec leur compagnie d'assurance et n'ont toujours pas été indemnisés (+/- 38% de dossiers d'assurance non-clôturés au 31 avril). De nombreuses critiques se font entendre quant à la lenteur du traitement des dossiers, aux délais d'expertise, de contre-expertise ou aux montants perçus.
Depuis des mois, le Gouvernement wallon et l'administration relayent auprès d'Assuralia, la fédération des assureurs, les plaintes reçues de particuliers. Le temps passant et malgré que la loi qui encadre les pratiques des assurances soit fédérale et que la marge de manœuvre du Gouvernement wallon soit minime, la Région a décidé d'aller un pas plus loin dans l'accompagnement des sinistrés assurés.
Dès ce 20 mai, les sinistrés assurés qui n'ont toujours pas été indemnisés ou qui rencontrent des difficultés avec leur assureur ont la possibilité de téléphoner au 1718 afin de faire part de leur situation personnelle.
L'administration wallonne centralise toutes les réclamations des sinistrés. Elle les relayera ensuite aux différentes compagnies d'assurance, via l'ombudsman des assurances, en insistant pour qu'un suivi plus rapide y soit apporté et en leur demandant de proposer des solutions concrètes aux problèmes rencontrés.
La Wallonie n'a pas le pouvoir de régler des dossiers entre un assuré et sa compagnie, mais elle servira d'appui aux citoyens et pèsera de tout son poids pour qu'une solution la plus rapide possible soit trouvée, au bénéfice des sinistrés.
Au niveau du Fonds des Calamités
Concernant les sinistrés non-assurés, pour rappel, le Gouvernement de Wallonie avait décidé, compte tenu de l'ampleur de la catastrophe, de les soutenir financièrement. Après avoir adapté la législation en urgence, il a fallu renforcer le service des calamités (qui traitent ces demandes). Il était composé de 3 personnes au moment des inondations. Il a donc fallu recruter 40 personnes supplémentaires pour traiter au plus vite les dossiers. Suite à des procédures d'engagement assez longues, les derniers engagements n'ont eut lieu que le 11 avril dernier. Le service tourne maintenant à plein régime et tout est mis en œuvre pour que les dossiers soient traités le plus rapidement possible.
Par ailleurs, le Gouvernement wallon a prévu des dispositions spéciales pour les personnes non-assurées qu sollicitent le Fonds des calamités.
Pour les personnes non-assurées et propriétaires, contrairement à certaines affirmations, une police d'assurance n'est pas un préliminaire à l'octroi d'une indemnité par le Fonds des calamités. En effet, la condition de souscription d'un contrat d'assurance incendie (et donc assurance en cas de catastrophe naturelle) n'est pas applicable aux bénéficiaires d'un revenu d'intégration sociale ou d'un revenu équivalent.
Les personnes en difficulté financière suite aux dommages qu'elles ont subi à leur propriété, peuvent, quant à elles, fournir une déclaration sur l'honneur précisant qu'elles s'engagent à souscrire une assurance après réception de l'aide du Fonds des calamités.
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