Le CREAVES de Virelles a rouvert ses portes. Par manque de place, le centre de revalidation des animaux vivants à l’état sauvage n’a pas pu accueillir de nouveaux pensionnaires pendant une dizaine de jours.
Pendant 12 jours, le CREAVES a fermé ses portes car les infrastructures étaient complètement saturées. Aujourd’hui, il est à nouveau possible d'y déposer un animal en difficulté mais la situation reste compliquée pour l'équipe de bénévoles car de nombreux patients sont très jeunes et nécessitent vraiment beaucoup d'attention. "Je suis en train de nourrir un bébé grosbec qui est arrivé à l'infirmerie il y a trois jours. Il faut le nourrir souvent, toutes les heures et comme le centre ferme de 17h à 9h , je le prends chez moi pour le nourrir jusque 22h et je recommence à 6h du matin. C'est beaucoup de boulot car je m'occupe aussi de petites hirondelles de fenêtre qui demandent à manger toutes les demi-heures! " explique Isabelle Hellin, bénévole.
Une charge de travail plus importante alors qu’il y a moins de main d’oeuvre pendant cette période comme l'explique une autre bénévole, Geneviève Mertens "Les bénévoles partent en vacances comme tout le monde. Ces périodes (d'absence) ne sont pas toujours coordonnées et quand il manque 2 ou 3 personnes en même temps dans l'équipe, c'est plus compliqué de s'occuper des animaux".
D’autant que la revalidation prend parfois du temps. Certains pensionnaires restent au centre pendant plusieurs semaines avant d'être relâché la nature et toutes les espèces ne peuvent pas non plus cohabiter dans une même volière.
Et puis, certains particuliers plein de bonnes intentions amènent aussi parfois des animaux qui ne sont pas vraiment en difficulté. Geneviève prend l'exemple du levraut : "C'est normal de le trouver au sol. Sa maman ne reste pas près de lui mais ça n'est pas un problème car il ne porte pas encore d'odeur et donc les prédateurs ne peuvent pas le trouver. L'erreur que les gens font, c'est de penser que le petit est abandonné alors il le ramasse, donc le touche et après, en général, la maman ne veut plus s'en occuper" détaille Geneviève.
Il est donc fortement conseillé d’appeler le centre avant même de manipuler un animal et ainsi peut-être éviter une prise en charge et un déplacement inutiles.
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