Après sept semaines de grandes vacances, les cartables vont faire leur retour dans les cours de récréation. À partir de ce lundi, les quelque 900.000 élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles vont tous progresivement retrouver le chemin des écoliers, tout comme leurs 120.000 enseignants d'ailleurs.
Cette rentrée des classes 2024-2025 est aussi la première depuis les élections de juin dernier et l'arrivée au pouvoir, au niveau communautaire, d'une toute nouvelle majorité formée par le MR et Les Engagés.
Le portefeuille de l'Éducation -la compétence-phare de la FWB- est maintenant dans les mains de la ministre libérale Valérie Glatigny.
Soutenu par une confortable majorité au Parlement, le nouveau gouvernement bleu turquoise dispose de cinq ans pour mettre en œuvre son accord de majorité. La lutte contre la pénurie d'enseignants y est érigée au rang de "première priorité politique".
En attendant ces mesures, l'une des premières décisions concrètes du nouveau gouvernement devrait être d'organiser une évaluation du Pacte d'excellence, ce vaste plan de réforme de l'école francophone lancé il y a dix ans déjà. D'autres réformes d'envergure sont annoncées parallèlement. Non sans susciter quelques craintes auprès de différents acteurs de l'école, comme notamment la fin de la nomination définitive des enseignants au profit de contrats à durée indéterminée.
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