A Charleroi ce mardi, le tribunal correctionnel a condamné un individu à 30 mois de prison. Mattia K. était poursuivi pour harcèlement et menaces sur sa compagne ainsi que pour le vol d'une voiture à Fleurus. Le ministère public avait requis une peine de 3 ans de prison à son encontre.
Lors des débats judiciaires, Mattia K. avait reconnu avoir harcelé et menacé sa compagne entre les mois de mai et d’août 2022. "Elle était partie avec ma fille à l'issue d'une séparation. J'ai cherché à la voir pour lui parler", avait expliqué le prévenu. Ce dernier avait, notamment, envoyé de nombreux SMS et appelé à plusieurs reprises la victime. Mattia K. contestait, par contre, avoir volé une Volkswagen Jetta le 9 novembre 2021 à Fleurus. Deux heures après le vol, le prévenu avait été retrouvé endormi, ivre et roué de coups dans le véhicule à la place du conducteur.
"Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Je ne suis pas en mesure de dire si j'ai volé ou non la voiture », a-t-il déclaré.
L’homme avait déjà été condamné pour des coups et blessures sur la même victime à quatre ans de prison. Cette fois, le ministère public a requis une peine de trois ans d’emprisonnement.
La défense, quant à elle, avait plaidé une peine de probation autonome pour les préventions reconnues et un acquittement pour le vol de la voiture.
Source : Belga
Sur le même sujet
Recommandations
Mort d'un bébé dans une crèche à Charleroi en 2016 : l'arrêt sera rendu le 5 décembre
Avis de recherche : agression au couteau dans un bus TEC à Marcinelle
Cinq ans de prison pour l'incendie volontaire de sa maison à Gougnies
Le tribunal correctionnel de Charleroi a rendu son jugement dans le dossier du chantier Rive Gauche
Une peine de quatre ans de prison requise pour l'agression d'un joggeur à Charleroi
Procès Michel Logistics: près de 2 millions EUR de cotisations sociales éludées à verser
Charleroi: des militaires en rue pour contrer le trafic de stupéfiants ?
Assassinat de Jason à Chimay : pourquoi l'auteur n'écope que d'une réprimande ?
Assises du Hainaut : les parties civiles soutiennent le meurtre, à l'inverse de la défense