Dans le service de soins palliatifs de l’hôpital Léonard de Vinci, un nouveau soignant à 4 pattes vient soulager les douleurs. Atlas, un jeune Golden Retriever, accompagne les patients grâce à la zoothérapie, aux côtés de sa maîtresse psychologue.
Dans le service de soins palliatifs de l’hôpital Léonard de Vinci, un souffle nouveau circule. Il a quatre pattes, un regard doux et répond au nom d’Atlas. Depuis deux semaines, ce Golden Retriever est devenu bien plus qu’une mascotte: il accompagne les patients, tout en douceur.
« Il me suit facilement, il ne rentre pas tout seul dans les chambres, précise Perle Delsinne, sa maîtresse et psychologue au sein du service. Il sait ce qu’il doit faire. Si les patients sont plutôt calmes, il va simplement se coucher près d’eux. À l’inverse, s’ils ont besoin de stimulation, il sera plus taquin, plus joueur. Il s’adapte, finalement. »
Ce n’est pas la première fois qu’un animal intervient dans un hôpital pour soulager les patients. Mais si Atlas est là, c’est bien grâce à l’engagement de sa maîtresse, convaincue que le lien affectif peut apaiser certaines douleurs là où les médicaments échouent.
« La présence du chien favorise vraiment la communication, souligne-t-elle. C’est un facilitateur, autant avec les familles qu’avec le personnel soignant. »
Barbara, oncologue, a tout de suite soutenu l’initiative. Pour elle, Atlas ne se contente pas de distraire: il participe à l’accompagnement global des patients.
« Un patient devait subir un soin particulièrement douloureux, raconte-t-elle. Ce jour-là, tout s’est très bien passé car le patient était entièrement focalisé sur le chien. Son attention était ailleurs, et même son anxiété avait disparu. Cela apaise aussi l’ambiance pour l’équipe médicale. »
Une présence bénéfique pour tous. Ce contact simple, non verbal, apaise les angoisses, encourage la communication… ou accompagne, parfois, dans un silence réconfortant.
D’après une enquête menée en gériatrie, 8 patients sur 10 affirment ressentir un apaisement émotionnel après une séance.
Quant à Atlas, il va grandir et bientôt entamer une formation aux côtés de sa maîtresse, pour continuer à être… au poil auprès des patients.
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