Les AVC, les accidents vasculaires cérébraux sont en diminution en Europe, mais touchent encore une personne sur 600 tous les ans en Belgique. Les attaques sont souvent fulgurantes, et la rapidité de l’intervention médicale est donc particulièrement importante. De plus petits hôpitaux, comme celui de Lobbes peuvent donc être plus efficaces en première ligne que de grosses structures.
Un AVC, c’est quoi, en fait?
En Belgique, tous les ans, pas moins de 20 à 25 000 personnes sont touchés par un AVC, un accident vasculaire cérébral. Un terme connu, mais on sait peu ce qu’il recouvre. En fait, ça veut dire qu’un vaisseau va soit se rompre et saigner -c’est une hémorragie cérébrale- ou bien, le vaisseau va se boucher. Et là, c’est ce qu’on appelle communément une attaque ou une thrombose.. Et la différence entre les deux types d’AVC ne peut être repérée que par un scanner.
Il faut aller vite. Un avantage pour les petites structures
Mais surtout, il faut être rapide. Les petits hôpitaux, comme Lobbes, sont doc en quelque sorte avantagés.
« Le challenge, explique le docteur Félix Gendebien, médecin urgentiste à l’hôpital de Lobbes, est d’avoir accès à un scanner, à l’expertise d’un radiologue et d’un neurologue le plus vite possible. Et à Lobbes, quand on est au service des Urgences, le scanner est à quelques dizaines de mètres, les neurologues sont en consultation juste un peu plus loin. Et donc la petite taille de notre hôpital est, dans ce cas-ci, un avantage par rapport aux méga-structures. «
On estime qu’à partir du moment où un vaisseau se bouche, les médecins auront maximum quatre heures et demie pour administrer le traitement. Au-delà, il est trop tard, et on ne pourra malheureusement plus rien faire.
Comment repérer un AVC? Et comment réagir?
Quelques facteurs favorisant sont l’obésité, l’hypertension, le tabac ou le stress. Et les premiers signes d’un AVC sont faciles à reconnaître: soit une paralysie au niveau de la bouche, ou une paralysie d’un bras ou d’une jambe. Il convient alors d’’appeler le 112 qui saura indiquer quoi faire. Au plus vite.
« Après un AVC, complète l’urgentiste, on récupère soit tout, soit un tout petit peu. Et personne ne peut dire à quel point, on va récupérer. Mais on a clairement montré qu’au plus tôt l’AVC a été pris en charge, au meilleur était la récupération. »
Un intérêt donc des petits hôpitaux en première ligne. Ensuite, s’il faut retirer le caillot de sang, les patients sont re-dirigés vers des structures comme Marie Curie ou le GHDC.
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