Le Salon des Arts Ménagers signe son grand retour à Charleroi après plusieurs années d’absence. Dans le Grand Palais fraîchement rénové, exposants et organisateurs s’activent pour accueillir le public dès samedi.
Ce samedi 1er novembre marquera pour Charleroi le retour d'un événement mythique. Le salon des Arts ménagers, c’est 60 ans d'histoire, d'anecdotes et de souvenirs pour bon nombre de carolos. À quelques jours de l’ouverture, c’est l’effervescence. Outils en main, les équipes montent leurs stands. « C'est une grande émulsion dans le Palais, tout le monde veut être prêt pour le jour J », confie David Delonette, administrateur de Success Event. « On relance quelque chose d’énorme à Charleroi. L’engouement est total, tout le monde redemande des entrées. »
Parmi les centaines d’exposants, certains font leur grand retour après plusieurs années d’absence. Les souvenirs refont surface, tout comme les liens créés avec les visiteurs. « On l'attendait depuis 7 ans ! », sourit Denise, exposante Horeca. « On reconnaît les lieux, on est fébriles. Beaucoup de clients nous ont déjà envoyé de petits mots d’encouragement. C’est génial. »
Entre montage des stands, nettoyage et dernières commandes, les anciens reprennent leurs habitudes avec enthousiasme.
De nouveaux visages dans le nouveau palais
D’autres participent au salon pour la toute première fois, parfois après l’avoir longtemps fréquenté comme visiteurs. « Je suis hyper heureuse d’être là », explique Nathalie, nouvelle exposante. « Les préparatifs avancent bien, on a été super bien accueillis. C’est important de redynamiser certains secteurs, surtout après ces dernières années. »
Excitation, souvenirs, traditions, ce salon marque aussi un tournant : c’est le premier événement de cette ampleur organisée dans le Grand Palais rénové. Un test grandeur nature pour les nouvelles infrastructures. « Il faudra vérifier que tout fonctionne », souligne David Delonette. « Rien que pour l’électricité, c’était un vrai casse-tête d’alimenter 325 entreprises ! »
À l’approche de l’ouverture, le stress monte, mais l’impatience aussi. Les organisateurs espèrent retrouver l’esprit familial qui a fait le succès du salon pendant des décennies. « Notre objectif, c’est que les gens aient envie de revenir, encore et encore, avec leurs enfants et leur famille », insiste David Delonette.
Dès samedi, les Carolos pourront donc redécouvrir cet événement emblématique. Une histoire qu’ils continuent d’écrire génération après génération.
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