Le tribunal correctionnel de Charleroi a prononcé mercredi une peine de sept ans de prison contre un père de famille en aveu d'avoir sexuellement agressé sa fille durant cinq ans. La victime était âgée de sept ans lorsque les agressions ont débuté.
Les faits ont été dénoncés par la professeure de piano de la mineure d'âge. Le ministère public avait requis la peine de prison prononcée contre le détenu.
Le 19 novembre dernier, la police est alertée par une professeure de piano des agressions sexuelles dont est victime l'une de ses élèves. Dès fin mai, l'enseignante a remarqué le changement soudain de comportement de la victime, décrite comme étant un "petit soleil au quotidien". En septembre, le comportement de la petite fille inquiète toujours l'enseignante. Cette dernière décide alors d'interroger la victime, qui confirme être violée, "juste avec les mains", depuis cinq ans.
Face à la justice, le père de famille avait admis les faits dénoncés par sa fille, ainsi que de la période infractionnelle reprochée. "Je sais que j'ai fait du mal, je le regrette et je m'excuse. J'essaye de comprendre pourquoi j'ai fait ça", avait-il confié. En audition, l'actuel détenu avait justifié son passage à l'acte en évoquant "des pulsions" et en confiant être "insatisfait de sa relation avec son épouse".
Une peine de sept ans de prison était sollicitée par le parquet contre le prévenu. L'autorité judiciaire avait retenu, à charge du prévenu, que ce dernier a déjà sévi, alors qu'il était adolescent, avec sa demi-sœur âgée de quatre ans et qu'une expertise conclut que le risque de récidive dans les dix ans est de 39 %. La défense avait plaidé un sursis probatoire.
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