A Tokyo, le TeamLab Planets est un modèle qui séduit les Dirty Monitor

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À Tokyo, on ne visite pas un musée. On entre dans un rêve. TeamLab Planets propose une immersion totale: la lumière y joue des tours, les murs semblent bouger, et chaque pas plonge le visiteur dans l’inconnu.

À Tokyo, on ne visite pas un musée. On entre dans un rêve. TeamLab Planets propose une immersion totale : la lumière y joue des tours, les murs semblent bouger, et chaque pas plonge le visiteur dans l’inconnu.

Parmi eux, un artiste venu de Charleroi : Arnaud Meulemeester, l’un des visages de Dirty Monitor, pionniers du mapping vidéo en Belgique.
« On est tous très fans chez Dirty Monitor. Ce qu’ils ont réussi ici, c’est un succès à la fois technique, artistique et commercial. Ils ont commencé à Tokyo et ont étendu leur concept au monde entier. C’est un bel exemple de soft power japonais maîtrisé. Très inspirant de pouvoir revenir ici et rencontrer les équipes créatives », confie-t-il.

Depuis plus de 20 ans, Dirty Monitor transforme les lieux et événements par le mapping vidéo. De Charleroi à Dubaï, leurs créations jouent avec la lumière et les bâtiments. À Tokyo, Arnaud découvre une autre manière d’utiliser la technologie dans l’art.
« D’un point de vue business model, c’est très inspirant, avoue-t-il. Partir d’une équipe collective avec des gens un peu fous, c’est aussi un moteur. »

Deux approches, deux continents, mais un même objectif : capter l’attention. Ce voyage au Japon renforce les liens du collectif carolo avec l’Asie. Car si la technologie évolue, la démarche reste la même : proposer un art accessible, vivant et immersif, ici comme ailleurs.

« On a toujours été très actifs en Asie. On était au Vietnam pour les 50 ans de la réunification. On a aussi des projets en Inde qui vont bientôt voir le jour. L’Asie du Sud-Est reste une priorité pour nous en ce moment », annonce Arnaud.

Chez teamLab, l’expérience est sensorielle et centrée sur le corps. Chez Dirty Monitor, elle est narrative et spectaculaire. Deux démarches différentes, mais une même curiosité : explorer le potentiel artistique du numérique


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