C’est dans un ancien hangar, accolé au Palais des Beaux-Arts, que de nombreux artistes seront désormais accueillis en résidence. Un nouvel espace de répétition appelé Studio PBA a été inauguré vendredi dernier.
C’est dans un ancien hangar, accolé au Palais des Beaux-Arts, que de nombreux artistes seront désormais accueillis en résidence. Un nouvel espace de répétition appelé Studio PBA a été inauguré vendredi dernier.
« Cet espace est destiné aux jeunes artistes de moins de 30 ans qui sont chanteurs lyriques, rappeurs, slameurs , danseurs… », énumère Marie Noble, directrice générale du Palais des Beaux-Arts de Charleroi. « Nous avons fait un appel à candidature pour lequel nous avons auditionné une centaine de postulants. Nous en avons sélectionné une vingtaine et nous les avons accompagnés à travers quatre projets artistiques ».
Une salle de répétition entièrement rénovée
Le projet aurait pu ne jamais voir le jour. Le bâtiment a été laissé à l’abandon pendant plus 10 ans par manque de moyens. Mais grâce à la Loterie Nationale, le hangar oublié a pu trouver une nouvelle fonction qui fait le bonheur des équipes du PBA.
« C’était un lieu de création et de répétition qui était voué à démolition », nous explique la directrice générale. « Il devait laisser sa place à un parc immobilier qui ne s’est jamais concrétisé. Nous avons décidé de le réinvestir pour le transformer en espace de création et de répétition ».
Des formations mêlant plusieurs arts scéniques
Bien plus qu’une résidence artistique, le lieu offrira également un cadre de formation où les jeunes talents sélectionnés pourront acquérir des compétences dans différentes disciplines en même temps. Il s’agit d’une approche unique en Belgique.
« Beaucoup d’artistes sont spécialisés en danse, chant ou théâtre », complète Patrick Leterme, directeur artistique du Studio PBA. « Nous souhaitons leur donner l’occasion de réaliser sur des projets où ils peuvent expérimenter d’autres techniques. Par exemple, de jouer ou chanter sur scène pour des danseurs. Ce sont des aptitudes qui leur seront utiles ».
Entre modernité et classique
« Le Palais des Beaux-Arts n’est pas qu’un théâtre et une opérette », conclut Marie Noble. « Nous nous sommes demandé s’il était possible d’inclure le chant lyrique et le travail de la voix dans des formats innovants. Nous cherchions aussi à combler le fossé entre la culture urbaine et la culture classique ».
L’inauguration était également l’occasion d’annoncer le premier Festival du Studio PBA qui a eu lieu tout le week-end. Il a permis à cette première collaboration en résidence de conclure avec une démonstration du travail accompli.
Valentin Bombled
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